Coucou,

J’espère que tu vas bien, ici je suis encore sur un nuage. J’ai eu la chance de jouer en première partie à Biarritz et au ZENITH de Pau hier soir. Je peux te dire que ça m’a mis EN FEU pour la tournée à venir !!! Mon 2^ème spectacle, Tempête émotionnelle, s’annonce à la hauteur de mes névroses ahahah. Et n’oublie pas que si tu veux prendre ta place c’est juste ici.  

Rentrons dans le vif du sujet !

Plusieurs millions de vues plus tard sur les réseaux, je pense qu'il est temps de vous dévoiler les coulisses de ces petites leçons qui cartonnent. Quand j'ai commencé à expliquer à mon fils que les mots méchants de Zachary c'étaient comme du caca ou que nous ne sommes pas des déchetteries où les gens peuvent verser leur méchanceté, je ne m'attendais vraiment pas à ce que ça résonne chez tant de parents !

Mais avant d'arriver à ces explications qui semblent si simples aujourd'hui, j'ai testé PLEIN de choses avec mon fils: les longs discours en mode parentalité bienveillante, les longues explications détaillées avec tous les principes de la communication non violente (même si crois moi que c’est difficile quand je parle de Zacharyyy), les beaux discours sur les émotions, des jeux de société sur les émotions...

Et vous savez quoi ? Je pense qu'aujourd'hui, avec tout l'accès à l'information qu'on a, on a tendance à vouloir tout expliquer de manière trop complexeà nos enfants. On lit tellement d'articles, de livres, de posts Instagram sur le sujet qu'on finit par parler comme des manuels de développement personnel... à des enfants de 3 ans ! 😅

Alors que finalement plus c'est simple, plus ça marche. Plus c'est imagé, plus ils comprennent. Plus c'est drôle, plus ils retiennent.

Donc voici en quelques mots les coulisses de mes leçons au tableau :

Étape 1 : Partir d'un VRAI problème

La clé, c'est d'attendre que ton enfant vienne vers toi avec une vraie situation qui le perturbe. Je ne fais jamais de leçon "préventive" au tableau. Pourquoi ? Parce que si le problème n'existe pas dans sa réalité, l'explication n'aura aucun sens pour lui (attention là je parle vraiment de mon fils Even, ça dépend vraiment des enfants). Le tableau chez nous, c'est comme les médicaments :uniquement quand on en a besoin, et à la bonne dose !

Étape 2 : Préparer le terrain

AVANT de me lancer dans mes grandes théories sur le caca ou les déchetteries émotionnelles, je vérifie toujours deux choses essentielles :

- Que la situation le touche vraiment et qu'il est prêt à en parler

- D’utiliser une analogie qui va le faire rire (l’exemple du caca c’était gagné d’avance avec Even je le savais), pareil pour lui dire que quand maman crie c’est comme quand on rote.

- Je choisis le bon moment : ici c’est toujours avant le coucher. Il veut tellement grappiller sur l’heure du coucher qu’il est prêt à me donner toute son attention à son moment-là ahahah c’est gagnant/gagnant 

- Qu'il comprend tous les mots que je vais utiliser

Cette deuxième partie est SUPER importante ! L'autre jour, avant d'expliquer que mon fils n'était "pas une déchetterie", j'ai dû commencer par lui expliquer ce qu'était une déchetterie !

Étape 3 : Le faire participer activement

Mon fils n'est pas spectateur de mes leçons, il en est le CO-CRÉATEUR ! Je lui pose des questions, je le fais réagir, je lui demande ce qu'il en pense. Je le laisse même parfois prendre le feutre et dessiner lui-même au tableau.

Pour les questions que je lui pose je fais très simple :

- "Et toi, qu'est-ce que tu en penses ?"

- "Comment tu te sentirais si... ?"

- "Qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre ?"

- "Tu as une meilleure idée ?"

A la fin de ma petite présentation je le laisse compléter mes phrases pour voir si on est sur la même longueur d’onde. Par exemple : quand on est fâché on ne va pas verser notre poubelle sur les autres, parce que les autres ce n’est pas des ? …. Et lui répond en criant « des déchetterieesssss ».

Étape 4 : Répéter, répéter, et... répéter encore !

Les enfants adorent la répétition (je me souviens avoir regardé le roi lion des dizaines de fois quand j’étais enfant sans jamais me lasser !). Alors on refait le schéma le soir même, on réexplique, on rejoue la scène. Et vous savez quoi ? À chaque fois, ils comprennent quelque chose de nouveau. Pour te donner un ordre d’idée, on doit passer 45 bonnes minutes au tableau (et tu vois pourtant j’en sors juste une vidéo de 1min20 sur les réseaux).

Mais attention ! La répétition ne s'arrête pas au moment du tableau. Le plus important, c'est ce qui se passe APRÈS. Ces petits rappels au quotidien("On se rappelle qu'on n'est pas des déchetteries ?"), ces références à notre moment partagé, c'est ça qui fait que le message s'ancre sur le long terme.

Bon maintenant tu veux vraiment savoir c’est quoi le secret ultime ?

Se foutre de la perfection ! Et je pèse mes mots.

Oui, certains de nos mots ne seront peut-être pas exactement les bons.

Non, on ne va pas utiliser le vocabulaire parfait de la communication non violente.

Oui, parfois on va bafouiller ou se mélanger les pinceaux.

Oui, il faudra peut-être refaire le schéma 10 fois avant de voir la petit lueur dans leurs yeux.

Mais la vraie question c'est : est-ce que le message passe ? 

Quand j'entends mon fils dire "Je ne suis pas une déchetterie !" face à quelqu'un qui essaie de déverser sa méchanceté sur lui, je sais que même si mon explication n'était pas parfaite, l'essentiel est là : il a compris qu'il n'a pas à accueillir la méchanceté des autres. 

Bon maintenant mes petits conseils bonus pour te lancer avec ton tableau à toi ahah :

- Choisis des analogies qui parlent à TON enfant. Si ton petit déteste le caca (ça existe ?), trouve autre chose !

- Utilise l'humour ! Plus on rit, mieux on apprend

- N'hésite pas à être théâtrale.

- Si ton enfant propose une autre analogie que la tienne, fonce ! C'est peut-être encore mieux

- Garde tes schémas simples. On n'est pas à l'école des Beaux-Arts !

- Continue d'y faire référence au quotidien, c'est comme ça que ça s'ancre

Les enfants ADORENT ces rappels ! Ils aiment qu'on fasse référence à "notre" histoire, à "notre" moment au tableau. Ça devient notre code secret, notre langage à nous.

Alors oui, peut-être que comparer les mots méchants à du caca ce n'est pas ce qu'il y a de plus classe... Peut-être que parler de poubelle émotionnelle ça fait tiquer certains experts... Mais si ça permet à nos enfants de comprendre et de se protéger, je prends !

Bon je te laisse ici et je te dis à très bientôttt.

Des bisous

Elodie

Coucou,

La semaine dernière, Even a été insulté de manière raciste par un autre élève de son école. Je ne veux pas rentrer dans les détails de la situation, mais crois-moi, il n'y avait aucun doute sur la signification des insultes qui ont été proférées.

Tu te doutes bien que la situation nous a révoltés, son père et moi. Nous en avons immédiatement parlé à la direction, mais aussi au comité des parents.

À ce stade, je n'avais pas prévu d'en faire une newsletter, jusqu'à ce qu'une maman envoie un long message dans le groupe des parents, dans lequel elle disait entre autres : « Peut-on parler de racisme à cet âge ? » Cette phrase m'a fait voir rouge, tu n'as pas idée, mais en même temps, elle reflète le manque d'information sur le sujet.

(Petite info au passage : Even a 4 ans et il est dans une école où des enfants de 3 à 9 ans sont mélangés dans la cour de récréation).

Je suis convaincue que le racisme est l'affaire de tous. Si nos enfants en sont victimes ou même témoins, nous devons les préparer, les soutenir et, surtout, les éduquer.

Alorrrrs, parlons-en ensemble.

À quel âge les enfants commencent-ils à percevoir les différences physiques ?

Les recherches montrent que les enfants commencent à remarquer les différences physiques, comme la couleur de peau, dès 2 à 3 ans. Ce n'est pas encore du racisme, mais c'est une phase où ils développent des préférences pour les personnes qui leur ressemblent ou qui sont plus familières. C'est naturel, mais c'est aussi une opportunité pour nous, parents, d'encourager la curiosité et l'ouverture plutôt que la méfiance.

Entre 3 et 5 ans, les enfants peuvent déjà imiter des comportements discriminatoires qu'ils observent, même sans en comprendre pleinement le sens. Quant à savoir à partir de quel âge un enfant peut être raciste ? Ni la loi ni la science n'ont défini d'âge minimum pour reconnaître un acte raciste. Le racisme est un délit, point final, et il n'est jamais trop tôt pour éduquer nos enfants à respecter les autres et à rejeter toute forme de discrimination. (Et je me suis donc empressée de rappeler cela à la maman qui remettait cela en cause).

Est-ce que parler de racisme, c'est risquer d'introduire des idées racistes chez nos enfants ?

Pas du tout. Les études montrent que ne pas parler de racisme peut en fait renforcer les stéréotypes, car les enfants chercheront par eux-mêmes à comprendre ces différences et du coup se faire de fausses idées. Par exemple, les chercheurs Bigler et Liben (2007) ont montré que les enfants commencent à former des stéréotypes sociaux dès l'âge de 3 à 4 ans, en grande partie à cause de ce qu'ils observent dans leur environnement.

En discuter ouvertement avec eux, c'est leur apprendre à reconnaître les injustices et à défendre le respect de tous. Cela peut être fait de manière adaptée à leur âge, avec des mots simples et des exemples concrets.

Comment en parler avec nos enfants ?

1. Nommer les différences : Plutôt que d'éviter le sujet, nous pouvons dire les choses simplement. Par exemple, expliquer qu'il existe différentes couleurs de peau, mais que cela ne change rien à la valeur d'une personne. Ces phrases simples aident à normaliser la diversité.

2.  Aborder le racisme avec des mots adaptés : Pour les plus jeunes, il peut être question de dire que "certains comportements sont méchants parce qu'ils jugent quelqu'un sur son apparence, et que ce n'est pas juste". Pour les plus grands, on peut introduire des notions comme les stéréotypes et les préjugés, et discuter de leurs effets.

3. Montrer l'exemple : Les enfants imitent ce qu'ils voient on le sait. Si nous adoptons des attitudes respectueuses envers toutes les personnes, cela leur donne le modèle à suivre. Les discussions sur l'actualité ou l’histoire peuvent aussi être de bons points de départ pour les plus grands.

Ce que je pense réellement c’est qu’il ne suffit pas d'enseigner à nos enfants à ne pas être racistes. Il faut aussi leur apprendre à être anti-racistes, c'est-à-dire à reconnaître les injustices et à agir contre elles, même s'ils n'en sont pas directement victimes.

Une maman de l’école est venue me voir en me disant « Mon fils est blanc mais je lui ai expliqué que s’il est témoin de comportements racistes, il doit faire barrage, c’est l’affaire de tous ». J’en avais les larmes aux yeux.

En faisant de ce sujet une conversation commune, nous pouvons aider nos enfants à grandir en défendant les valeurs de respect et de tolérance.

Pour finir, je veux rappeler qu’à cet âge rien n’est définitif. Selon les recherches de Baron et Banaji (2006), des idées préconçues sur les différences raciales peuvent commencer à apparaître dès l'âge de 6 ans, mais elles ne sont pas définitives. En offrant un environnement qui prône l'inclusion et le respect, nous pouvons aider nos enfants à développer des attitudes positives et à rejeter les stéréotypes.

Parler de racisme avec nos enfants ne les rendra pas racistes, au contraire, cela les rendra plus ouverts et mieux préparés pour affronter le monde.

Si tu as pris le temps de lire cet email je te remercie profondément, ça me touche.

Je te laisse ici et je te dis à très bientôt,

Elodie

Coucou,

J’espère que tu vas bien. Ici les petites maladies ont clairement fait leur entrée dans notre quotidien maisss on s’accroche.

Aujourd’hui j’ai envie de te parler d’un sujet qui me tient à cœur : la différence entre la peur et le respect.

Quand on repense à notre enfance, beaucoup d'entre nous se souviennent avoir respecté nos parents... ou du moins, on le croyait. Mais en y réfléchissant bien, est-ce que c’était vraiment du respect ? Ou est-ce que c’était surtout de la peur ?

Je me rends compte aujourd'hui que, petite, je pensais respecter mes parents. Mais en réalité, ce que je ressentais, c’était surtout de la peur. Peur de faire quelque chose de mal, peur des conséquences.

Et cette peur avait un effet puissant sur notre relation : elle bloquait la communication. Je ne leur confiais pas mes doutes, mes peurs, mes envies... Je ne leur disais rien de ce qui comptait vraiment. Pourquoi ? Parce que j'avais peur de leur réaction, peur de décevoir, peur des punitions.

Aujourd’hui, en tant que maman, je ne veux pas que mon fils ait peur de moi. Ce qu’on cherche, c’est que nos enfants agissent non pas par peur des conséquences, mais parce qu'ils comprennent nos besoins et les respectent. On veut une relation basée sur le respect mutuel, où l'enfant apprend à respecter les autres parce qu'il se sent lui-même respecté. C’est là que la communication non-violente (CNV) fait toute la différence. (Ouiii tu commences à comprendre que je suis une grande fan de la CNV).

Peur ou respect : pourquoi ça change tout ?

La peur, elle amène nos enfants à obéir pour éviter une punition, un reproche, une réaction violente. Mais à long terme, cette peur creuse un fossé entre nous et eux. Un enfant qui a peur n’ose pas nous parler. Il n’ose pas nous confier ce qu’il vit, ce qui lui fait peur ou même ce qui le rend heureux. Il se dit que sa voix n’aura pas d’importance, ou pire, qu’il risque de se faire gronder s’il ose exprimer ce qu’il ressent.

Le respect, c’est tout l’inverse. Quand nos enfants nous respectent, ils se sentent suffisamment en sécurité pour nous dire ce qu’ils pensent, pour poser des questions, pour comprendre les raisons derrière les règles qu’on pose. Ils savent qu’on les écoute, qu’on les prend au sérieux. Et ça, ça fait toute la différence.

Alors c’est bien beau tout ça mais comment peut-on cultiver le respect, sans créer de la peur ?

Je pourrais clairement parler des heures sur le sujet mais je vais essayer de faire simple en te donnant quelques-unes de mes réflexions.

1- Écouter avec empathie
On sait à quel point il est facile de vouloir tout régler vite, surtout quand on est fatiguées. Mais on sait aussi que l’écoute active fait des miracles. Quand notre enfant vient nous voir, on peut prendre un moment pour vraiment écouter, sans juger ni interrompre. Ça peut paraitre simple mais je me suis rendue compte au début que je n’écoutais pas vraiment quand mon fils me répondait quand je lui demandais quelque chose, j’écoutais pour répondre. Pendant qu’il parlait j’avais déjà ma réponse prête dans ma tête.

2 - Exprimer nos besoins sans menace
Plutôt que de dire : "Si tu ne fais pas ça, …(ici tu peux placer la menace de ton choix ahah) », on peut essayer de communiquer nos besoins de manière claire et bienveillante. Par exemple, "J’ai besoin que tu ranges tes jouets pour que la maison reste en ordre, ça m’aide à mieux me sentir." De cette façon, on montre que nos demandes ne sont pas arbitraires et qu’on a, nous aussi, des besoins.

3 - Poser des limites avec bienveillance mais fermeté
Le respect n’élimine pas les limites, bien au contraire. Mais ces limites peuvent être posées avec douceur. Quand il est l’heure d’aller au lit, on peut dire : "Je sais que tu voudrais encore jouer, mais il est l’heure de dormir. On jouera demain." En fait il est important de toujours montrer que même si la règle est non négociable (et elle doit VRAIMENT l’être), on comprend et on respecte les émotions de notre enfant.

Bon là tu te dis peut être « Tout ça c’est bien beau mais comment on fait avec un enfant de 2 ans qui n’est pas encore dans cette phase d'écoute et de compréhension ». Cette différence entre peur et respect est parfois difficile à mettre en place. C’est normal, et ça demande un peu plus de patience et d’adaptation. Mais même avec des bambins, on peut commencer à cultiver le respect de manière simple.

A cet âge c’est en montrant à quoi ressemble le respect de ses besoins à lui qu’on va lui inculquer le respect, en lui offrant des choix notamment. En mettant en place des routines pour respecter son besoin de sécurité et non en décidant arbitrairement et de manière non prévisible du moment où on éteint la lumière et on dort par exemple.

Comme toujours, je sais que c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Mais quand on parle de respect on est loin du sprint, on est clairement sur un marathon. C’est un chemin qui se construit dans la durée.

Mais je t’assure que les résultats seront là. J’ai passé tellement d’années à rabâcher à Even que maman n’arrive pas à gérer le bruit et les stimulations le soir que maintenant, il a beaucoup de respect pour ça. Et parfois, je l’entends même dans sa chambre dire tout bas : « On ne parle pas fort parce que maman a besoin de calme ».
À l’inverse, il sait que maman est du matin, donc il peut venir sauter sur mon lit sans problème à 6 h du matin, je ne serai jamais fâchée.

Tout ceci est aussi valable dans l’autre sens (et c’est la clé), j’ai énormément de respect pour les besoins d’Even. Alors oui parfois je me retrouve à faire du tennis sous la pluie mais il a un besoin tellement fort de mouvement en rentrant de l’école que je le fais les yeux fermés (mais je souffre je te rassure ahah).

Dernier conseil avant de te laisser : si parfois tu vois ton enfant avoir du mal à respecter une règle où l’un de tes besoins, tu peux aussi te mettre à sa hauteur et lui demander "Comment je peux encourager le respect ici de notre règle ? Je veux t’aider, je suis là ». Parfois ils ne savent juste pas comment faire ;).

J’espère que cette newsletter t’a plu. Je te laisse ici et je te souhaite une excellente journée.

Des bisoussss

Elodie

Ps : la communication non violente est un des sujets de mon spectacle (et crois moi tu verras que ce n’est pas si simple pour moi au quotidien). Pour prendre tes places c'est juste iciiii. 

Coucou, 

J’espère que tu vas biennnn ! Petite parenthèse avant de commencer pour dire une fois de plus MERCIII à toutes celles qui ont pris leur place pour la tournée de mon 2^èmespectacle TEMPÊTE ÉMOTIONNELLE ! Mon équipe m’a fait un point cette semaine et les chiffres sont juste incroyables ! Jamais je n’aurais cru ça possible. J’ai tellement mais tellementttt hâte de vous rencontrer et de vous partager ce 2^èmespectacle qui va tellement plus loin dans nos quotidiens et challenges de parents !!! ça va être CANON je te le dissss !

Et petit rappel si tu n’a pas encore ta place tu peux la prendre juste ici.

À présent, rentrons dans le vif du sujet !

Aujourd’hui, j’aimerais te parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : l’autonomie de nos enfants. Comme tu le sais peut-être, il y a quelques jours j’ai partagé sur Instagram la routine du soir de mon fils de 4 ans et demi, et j’ai reçu énormément de retours positifs (et pour ça je vous remercie comme toujours !!!).

Mais quelques personnes m’ont également dit que nous étions « colocataires », avec une pointe d’amertume. Comme toujours mes newsletters n’ont jamais vocation à jeter la pierre mais plutôt à nous permettre de nous questionner. Et sur ce coup-là je me suis demander « pourquoi son autonomie est-elle interprétée par ces personnes de cette manière ? ». Et je me suis dit que peut-être qu’elles ne se doutent pas des bienfaits de l’autonomie pour les enfants (en dehors du fait que ça permet à maman de souffler 5 minutes ahahah).

Donc voyons ce que ça donne !

Des études scientifiques montrent que l’autonomie joue un rôle clé dans le développement de nos enfants. Une étude publiée dans le Journal of Child and Family Studies (2018) révèle que les enfants autonomes dès leur jeune âge développent une meilleure estime de soi et sont plus aptes à relever des défis à l’adolescence.

Des chercheurs de l’Université du Missouri ont découvert que l’autonomie précoce favorise le développement des fonctions exécutives du cerveau, qui sont essentielles pour la planification et la prise de décision. En outre, une recherche de l’Université de Californie suggère que les enfants qui accomplissent des tâches de manière autonome ont tendance à être plus responsables et à avoir de meilleures compétences en résolution de problèmes à l’âge adulte.

Je comprends que certaines mamans aient pu avoir l’impression que mon fils et moi étions des « colocataires ». Mais l’autonomie ne signifie pas absence de lien ou de supervision. En fait, c’est tout le contraire ! Les études montrent que les enfants autonomes ont souvent des liens plus forts avec leurs parents. Pourquoi ? Parce qu’ils se sentent valorisés et capables, et parce qu’ils savent qu’ils peuvent compter sur nous pour les guider lorsqu’ils en ont besoin.

Bon et si là tu te dis « ok mais moi le mien il n’est pas autonome Elodie », voici quelques petits conseils qui pourraient t’aider au quotidien.

1. Laisse ton enfant essayer, même si ce n’est pas parfait. Apprendre, c’est aussi échouer parfois, et c’est ainsi qu’ils grandissent. Alors ouiii la douche n’était pas parfaite pendant un moment mais il a bien fallu passer par là. 
   
   
2. Félicite l’effort, pas seulement le résultat. C’est l’effort qu’ils fournissent qui compte le plus. Oui j’ai eu envie plus d’une fois de prendre son dentifrice pour le mettre à sa place sur sa brosse à dent car il en mettait beaucoup trop mais il a fallu passer par la aussi. 
   
   
3. Crée un environnement adapté. Par exemple, place des étagères à sa hauteur pour qu’il puisse accéder à ses affaires facilement. Even vide le lave-vaisselle tous les week-end et ça m’a demandé de ranger touteeee la vaisselle dans les meubles bas pour qu’il puisse être 100% autonome et ne prendre aucun risque à devoir se servir du marche pied pour ranger les verres par exemple. 
   
   
4. Sois patiente. L’apprentissage prend du temps, mais chaque petit pas compte ! Au début Even a commencé par juste se déshabiller en autonomie le soir, puis j’ai ajouté le brossage de dent, puis la douche, puis la crème…

Pour finir je veux que nous ayons en tête que l’autonomie est un cadeau que nous offrons à nos enfants. Alors certessss ça fait du bien quand ils sont autonomes (et j’en suis la preuve vivanteeee) mais ayons en tête que nous les aidons aussi à développer leur confiance en eux, leurs compétences et leur résilience.

Bon je crois que j’ai fait le tour. Je te laisse ici et je te fais des bisous.

A bientôt

Elodie

Coucou, 

J’espère que tu vas biennnn. 

Il y a quelques jours, j'ai partagé sur les réseaux que j'avais une certaine appréhension à l'idée de la rentrée en école primaire de mon fils Even (donc dans 1 an). J’ai précisé que j’étais prête à tout pour trouver l’école parfaite (et je préciseeee parfaite POUR LUI, pour sa personnalité, son tempérament à luiii) et que j’étais même prête à changer de pays.

Trouver une école qui lui convient est un vrai défi, et, je me pose mille questions. Lorsque je vous l’ai partagé en story, j'ai été profondément touchée par tous les messages d'empathie et de soutien que j'ai reçus de la part de beaucoup d'entre vous. C'est rassurant de voir que nous ne sommes pas seules à traverser ces moments de doute.

Mais j'ai aussi reçu des commentaires qui m'ont fait tiquer. Certaines m'ont dit que les écoles publiques, c'était bien suffisant. D'autres m'ont conseillé de "lâcher prise" (alala le fameux « lâcher prise »), que je me "prenais trop la tête", ou encore que changer d'école risquait de déstabiliser mon enfant. Et tu sais quoi ? Je ne le prends pas mal du tout car ces messages sont le reflet des peurs et des croyances des personnes qui me les envoient.

C'est un peu comme quand on entend quelqu'un dire fièrement que son enfant ne regarde jamais la télé, et qu'on se met à douter de nos propres choix parce que le nôtre adore ses dessins animés pendant qu’on fait le ménage le dimanche matin et qu’on fait de notre mieux. 

Ou qu’une maman nous dit toute fière qu’elle fait tous les repas maison et qu’on a envie d’argumenter que ce n’est pas nécessaire juste parce que de notre côté on passe parfois par Picard ! 

Les personnes qui m’ont envoyé ces messages ont eu l’impression que je remettais peut-être leur choix en question ou pire elles se sont senties jugées. Leurs réponses étaient un moyen de défense comme un autre.

À côté de cela il faut aussi avoir en tête que lorsque quelqu’un me dit « tu vas le déstabiliser à le changer d’école » c’est exactement comme les gens qui disent « mets ton enfant à la crèche sinon il ne sera pas sociable ». 

Ces avis ne sont basés sur rien de concret, à part des croyances ou des peurs personnelles. 

La recherche scientifique nous apporte des éclairages précieux sur ces questions :

•  Environnement scolaire et épanouissement : Des études montrent que les enfants s'épanouissent mieux dans un environnement scolaire où ils se sentent soutenus et en sécurité¹. Le bien-être de l'enfant dépend plus de la qualité de son environnement que de la stabilité géographique².
  
•  Changement d'école : Contrairement aux idées reçues, changer d'école peut être bénéfique si le nouvel environnement correspond mieux aux besoins de l'enfant³.
  
•  Relation parent-enfant : Le bien-être parental joue un rôle crucial dans le développement émotionnel de l'enfant⁴. Une maman sereine contribue grandement à l'épanouissement de son enfant. Donc si tu n’es pas bien là où tu es, et que mettre ton enfant dans tel ou tel établissement au quotidien t’angoisse, change d’établissement, ne t’inquiète pas pour sa stabilité. Tout ira bien. 

Et enfin, prenons confiance en nous et en nos choix. Nous n'avons pas à nous sentir jugées juste parce que les choix du voisin sont différents. Chacune d'entre nous fait ce qu'il y a de mieux pour SON enfant, et ce qui est idéal pour Even et moi est probablement très différent de ce qui convient le mieux à toi et à ta merveille.

Alors, quoi que tu décides, sache que tu n'es pas seule. Nous sommes toutes dans la même équipe, une équipe de mamans qui font de leur mieux, se soutiennent et se comprennent. Fais confiance à ton instinct !

Bon je te laisse ici, je retourne à mes recherches d’écoles ahah. Je te fais des bisous et je te dis à très bientôt. 

Coucou

J’espère que tu vas bien et que tu as passé une excellenteeee rentrée.

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec toi une histoire qui m’est arrivée cet été. Une histoire qui m’a profondément marquée mais que j’ai tenu à te partager à froid (car crois moi à chaud j’aurais écrit autre choseee).

Je suis partie au Brésil avec mon fils Even cet été. Un voyage EXTRAORDINAIRE !

Pourtant, dès notre arrivée, je me suis retrouvée bloquée à chaque douaneet à chaque fois, c’était la même rengaine (comme nous avons sillonné une partie du pays nous avons malheureusement dû passer par plusieurs douanes). On me demandait de prouver que mon fils était bien le mien.

Et là certaines se sont empressées de m’envoyer sur Instragam « ah mince il n’a pas ton nom de famille » eh bien siiiiii, il porte mon nom de famille… et aussi celui de son père ! Mais apparemment, cela ne suffisait pas.

J'ai dû sortir le carnet de famille, montrer encore et encore que nous avions le même nom. Malgré tous ces documents, malgré toutes les preuves, je sentais qu'on attendait quelque chose de plus… comme si j'avais besoin de l'aval d'un homme pour confirmer que je pouvais voyager avec mon propre enfant. Je sais qu’il s’agit ici de ma propre interprétation de la situation mais si tu savais, j’ai ressenti une profonde injustice.

Car tu sais, depuis que mon fils est touuuut petit, c'est moi qui me lève chaque matin pour lui, qui le couche chaque soir. C’est moi qui prépare chaque repas, qui soigne chaque bobo, qui me suis levée toutes les nuits pendant des mois, qui rassure chaque peur. Oui c’est tout ça qui est ressorti pendant que l’agent me demandait si je pouvais appeler son père en visio… LA BLAGUE ! Comme si, en tant que femme seule, mon rôle de mère n’était pas suffisant, pas assez légitime.

Il y a quelques années j’aurais complètement péter les plombs, surtout au bout du 3^ème contrôle, en leur expliquant l’injustice que je vivais mais là je veux que tu visualises que ces situations ont eu lieu en présence d’Even qui me regardait avec des grands yeux « qu’est-ce qui se passe maman ? ».

J’étais envahie par tellement d’émotions, de la colère, de la frustration, du désespoir même… et la tentation de lui répondre « chhuutt deux minutes là maman est occupée » était grandeeee mais voici ce que j’ai fait : 

1. J’ai respiré et j’ai pris 2 minutes pour moi : Respire profondément et prends un moment pour toi : J’ai dit à Even que j’allais répondre à sa question mais que j’avais juste besoin de deux minutes (je ne voulais absolument pas répondre à chaud quelque chose comme « ben il se passe qu’on veut que ton père soit la alors qu’IL EST JAMAIS LAAAA » ahah tu vois ce que je veux dire). 
   
   
2. Je suis revenue et j’ai pris un ton calme et rassurant : Pour nos enfants, nous sommes leur modèle de comportement. Si nous nous énervons ou perdons patience, ils ressentent cette agitation et alors que j’avais besoin qu’il soit patient, il m’aurait mis la misère (à juste titre) si j’avais moi-même montré de l’agacement. Alors, même si c’est difficile, j’ai gardé un ton calme et une voix douce.
   
   
3. Je lui ai expliqué la situation avec honnêteté, mais j’ai adapté mon discours à son âge et sa personnalité : Il est important que nos enfants comprennent que l’injustice existe, mais qu'ils ne se sentent pas accablés par nos émotions d’adulte. J’ai dit quelque chose comme “Le monsieur veut vérifier que je suis bien ta maman. C’est la première fois que ça arrive. Parfois, les gens ont besoin de vérifier certaines choses, même quand ce n’est pas nécessaire. Ce n’est pas juste, mais ça arrive, et l’important c’est que nous soyons ensemble et que tout va bien.”
   
   
4. Une fois le contrôle passer j’ai continué à lui en parler car la tension était toujours présente : J’ai expliqué que même dans les moments où l’on se sent injustement traité, on peut toujours choisir comment réagir. Même si on est en colère ou frustré, on peut rester calme et patient. C'est une occasion pour lui d’apprendre la résilience et l’empathie.
   
5. Après l'événement, on a pris le temps de décompresser ensemble : Je lui ai demandé ce qu’il avait envie de faire et nous avons joué à faire la course (déjà que j’étais fatiguée émotionnellement, la course m’a tué ahah mais il avait besoin de ça).
   

Alors voilà, je voulais partager ça avec toi aujourd’hui, car être maman, c’est aussi ça : naviguer dans les vagues de l'injustice, et malgré tout, rester un phare pour nos enfants.

Et n’oublieeee pas que si tu veux en apprendre plus sur les tempêtes émotionnelles tout en te marrant, je pars en tournée avec mon nouveau spectacle Tempête émotionnelle dans toutes la France, Suisse, Belgique et Réunion. Pour prendre tes places c'est juste iciii.

Je te fais des bisous et je te dis à très bientôt.

Elodie

Coucou 

J'espère que tu vas bien et que tu as passé de bonnes vacances.

Ici je suis RAVIE d'être à nouveau à mon bureau et je vais bientôt retrouver Even donc autant te dire que je suis au max.

Aujourd'hui je voulais te parler de la rentrée (qui approche à grands pas) et crois-moi, même si tu n'es pas encore concernée par la rentrée tu voudras garder ces petits conseils pour plus tard.

Ce qui va suivre s'applique à tous les âges et toutes les rentrées. Que ton enfant fasse sa première rentrée ou sa 12ème, qu'il s'agisse de la crèche, de la nounou, de la maternelle ou encore de la primaire tout s'applique.

La rentrée c'est l'occasion en or de mettre en place des routines qui peuvent clairement transformer ton quotidien. Ici je suis une GRANDE adepte de routines. Elles m'ont sauvée à l'époque où Even enchaînait les tempêtes émotionnelles et surtout elles permettent à la maman facilement surstimulée que je suis d'être beaucoup plus sereine.

Plongeons dans les détails de pourquoi et comment ces habitudes peuvent transformer leur quotidien.

1. Les routines : bien plus qu'une simple organisation

Tu le sais peut-être déjà, les routines sont essentielles. Mais sais-tu vraiment pourquoi ? Accroche-toi, on va décortiquer ça :

• Sécurité émotionnelle : Selon la théorie de l'attachement de John Bowlby, les routines créent un environnement prévisible qui rassure l'enfant. Elles agissent comme un ancrage émotionnel dans un monde parfois chaotique.

• Développement cognitif : Une étude publiée dans le "Journal of Applied Developmental Psychology" (2020) a montré que les enfants avec des routines régulières développent de meilleures fonctions exécutives. Ça veut dire une meilleure planification, mémoire et contrôle inhibiteur.

• Autorégulation : Les travaux de Mary Rothbart sur le tempérament des enfants soulignent que les routines aident à développer l'autorégulation. Ton enfant apprend ainsi à gérer ses émotions de manière autonome.

• Réduction du stress : Une recherche de l'Université de Syracuse a révélé que les routines familiales régulières sont associées à des niveaux plus bas de cortisol (l'hormone du stress) chez les enfants.

2. Les premières semaines : le moment clé

Le début de l'année scolaire est crucial. Le Dr. Robert Brooks, psychologue à Harvard, explique que les deux premières semaines établissent le ton pour le reste de l'année. C'est le moment idéal pour instaurer de nouvelles habitudes.

ATTENTION ! Je veux prendre le temps de faire une petite parenthèse. Le 1er septembre c'est généralement l'équivalent du 1er janvier chez les parents. On s'enflamme !! On veut tout faire en même temps, mettre en place plein de nouvelles choses, de nouveaux outils et résultat : on ne tient même pas une semaine.

L'idée ici est d'être honnête avec soi-même et de mettre en place des choses que l'on pourra tenir uniquement.

3. Comment mettre en place des routines efficaces ?

• Sois cohérente : La constance est primordiale. Le Dr. Tanya Byron, psychologue clinicienne, souligne que la cohérence dans l'application des routines renforce le sentiment de sécurité de l'enfant. Une routine ne fonctionne que si on fait tous les jours la même chose, sinon ce n'est pas une routine ;).

• Adapte-toi à l'âge : Souvent on veut mettre en place des choses beaucoup trop compliquées avec tout un tas d'étapes alors que notre enfant n'a même pas 3 ans.

• Inclus des moments de qualité : Le Dr. John Gottman, spécialiste des relations familiales, recommande d'intégrer des "moments de connexion émotionnelle" dans les routines quotidiennes. Si par exemple, je demande à Even d'enchaîner sur le reste de sa routine après avoir mis ses vêtements, la routine deviendrait chaotique. Il a besoin de moments de pause et de connexion avec moi.

4. Les bienfaits à long terme

Les routines ne sont pas seulement bénéfiques à court terme. Une étude longitudinale menée par l'Université de Georgia a montré que les enfants qui ont grandi avec des routines régulières ont tendance à avoir de meilleures compétences sociales et une meilleure santé mentale à l'âge adulte.

Bon je pense que j'ai fait le tour mais un dernier conseil avant de te laisser.

N'oublie pas de te ménager des moments de flexibilité. Comme le dit si bien le Dr. Laura Markham, auteure de "Peaceful Parent, Happy Kids", il est important de trouver un équilibre entre structure et spontanéité.

Bon je te laisse ici et je te dis à très bientôt !

Ah et j'oubliais : BONNE RENTRÉE !!

Des bisous

Elodie

Coucou,

J’espère que tu te portes à merveille ! De mon côté, Even est avec son papa et tu n’as pas idée à quel point le temps est longgggg sans lui !

En ce moment, je suis passionnée par les études sur le jeu. Tu dois probablement connaître les 4 différents langages de l’amour, mais savais-tu qu’il y a aussi les langages du jeu ? D’ailleurs, lorsqu’on se rend compte qu’on n’aime pas trop « jouer » avec notre enfant, c’est souvent parce que nous n’avons pas le même langage de jeu, mais ce n’est pas le thème de la newsletter du jour. Aujourd’hui, je vais tenter de rester concentrée, ahah.

Hier, j’ai regardé une conférence TedX du professeur Peter Gray. PASSIONNANT !

Dans cette conférence, il nous explique que le jeu est le seul endroit où les enfants apprennent qu'ils contrôlent leur propre vie. C'est en jouant qu'ils apprennent à résoudre leurs propres problèmes. C’est en jouant qu’ils éprouvent de la joie et apprennent que le monde n’est pas si déprimant et effrayant que ça. Peter Gray nous dit aussi que le jeu est l'endroit où ils apprennent à s'entendre avec les autres, à voir du point de vue de l'autre, à pratiquer l'empathie et à surmonter le narcissisme.

Peter Gray pointe aussi du doigt quelque chose de très intéressant et d’inquiétant selon lui (et je suis tellement en phase) : que les écoles font de moins en moins de place au jeu mais pire que les parents aussi ne laissent plus la place au VRAI jeu et oriente les enfants vers des jeux qui sont parfois des « leçons » des « devoirs » déguisés.

J’ai adoré cette conférence car aujourd’hui, tout ce que nous tentons de mettre en place, à l’école comme à la maison, va à l’opposé du jeu !

Le jeu LE VRAI est une espèce en voie de disparition.

Regarde autour de toi ! La moindre petite activité que nous proposons à nos enfants est dirigée, il y a une structure, on les guide et surtout : on a souvent un objectif d’apprentissage en têteee (motricité fine, créativité, résolution de problème…). On appelle ça « un jeu » alors que ce n’en est pas un. Le jeu ne doit avoir qu’un seul et unique but : LE PLAISIR, et il doit laisser la place à la créativité et l’innovation. La structure, les règles, les guides vont à l’encontre de tout ça.

Les jeux que nous proposons aujourd’hui nous coupent dans nos élans créatifs, mais ils nous coupent aussi des autres, chacun étant bridé par des règles et une structure.

Pour la petite anecdote, la dernière fois, j’ai sorti un jeu de société pour jouer avec Even. J’ai commencé à lire les règles (et je déteste ça). Even m’a dit : « Maman, et si on créait nos propres règles ? ». Je l’ai laissé faire ! Et là…un jeu de plateau avec un dé et des pions s’est transformé en exploration dans le jardin, avec les pions qui devaient se déplacer sur une ficelle entre deux rosiers. Celui qui tenait le plus longtemps avait ensuite le droit de passer à l’arbre suivant… Je l’ai vu, pour la première fois, tellement en contrôle, serein, sans aucune peur de se tromper, de perdre ou de ne pas comprendre les règles, il était 100 % dans le plaisir.

Comme toujours, je t’écris ça aujourd’hui avec beaucoup de recul. Je suis la première à avoir un garage qui débordeee de jeux avec une structure, des règles et tout le tralala, mais tu sais que mes newsletters sont aussi un moyen pour moi de travailler sur moi-même :).

Laissons-les jouer POUR DE VRAI !

Bon, je te laisse ici. J’en profite pour te dire que dans 2 petites semaines sortiront mes séances de baby yoga dédiées aux bébés de 0 à 12 mois, donc si tu as un petit bébé (ou que tu es enceinte) et que c’est quelque chose qui t’intéresse, tu peux cliquer ici pour recevoir l’info en avant-première.

Des bisous

Elodie

Coucou,

IMPORTANT AVANT DE COMMENCER : il te reste quelques heures pour acheter ta place pour mon 2^ème spectacle Tempête Émotionnelle pour bénéficier de ma formation gratuite sur la communication non violente (d’une valeur de 300€). Pour prendre ta place c’est ici.

J'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet tabouuuu ahah : les punitions et les récompenses.

J'ai décidé de parler des deux en même temps car selon moi, c'est exactement la même chose (j'ai d'ailleurs du mal à comprendre les personnes qui sont contre les punitions mais pour les récompenses… ça n'a pas vraiment de sens).

Je vais débuter en étant 100 % honnête avec toi : quand Even, mon fils, a un comportement qui ne me convient pas, la première chose qui me vient à l'esprit, c'est la punition. « Si tu ne fais pas telle chose, tu n'auras pas telle chose. » C'est presque un réflexe, c'est fou ! C'est ancré en moi, c'est ce que j'ai connu toute mon enfance, donc naturellement, mon cerveau a envie de reproduire le même schéma (et il le reproduit d'ailleurs parfois). Idem pour les récompenses.

Maintenant, laisse-moi te dire pourquoi je suis contre les punitions et les récompenses. (Même si je le répète, j'utilise moi-même parfois les récompenses pour obtenir ce que je veux d'Even, surtout quand je suis épuisée).

Les deux (punitions et récompenses) sont le fruit d'un pouvoir SUR l'autre, comme disait Marshall ! Oui ! un pouvoir SUR l'autre ! « Si tu fais ceci, tu n'auras pas cela » (punition) ! Ou encore « Si tu fais cela, tu auras ceci » (récompense), et j'inclus ici les petits tableaux qui consistent à noter quelque chose que fait l'enfant au quotidien en lui promettant une récompense à la fin ! On montre à l’autre qu’on a le pouvoir de lui faire accepter les choses que ça lui plaise ou non à l’origine.

Ce que nous devons chercher au quotidien, ce n'est pas un pouvoir SUR l'autre mais un pouvoir AVEC l'autre. Nous devons donner envie à nos enfants de contribuer, d'avoir envie d'offrir, de se soucier du bien-être de tous.

Alors ATTENTION, cela ne s'applique pas à un bambin de 18 mois qui refuserait de quitter le parc au moment de partir. Ici, ce sera à nous de poser une limite et de la faire respecter. Mais tu noteras ici la différence entre poser une limite (« Il est l'heure de partir, mon chéri, on part ») et une punition (« Si tu ne viens pas avec moi tout de suite, ce soir pas de dessin animé ») ou une récompense (« Si tu viens avec maman, en rentrant tu auras une glace »).

Comment peut-on espérer que nos enfants fassent ensuite preuve d'empathie et d'altruisme si nous leur proposons des solutions qui sont centrées uniquement sur EUX ? Oui, car comment en vouloir à un ado qui plus tard demandera de l'argent pour passer l'aspirateur si, depuis son plus jeune âge, il a eu l'habitude d'obtenir une récompense dès qu'il faisait quelque chose ? (Et c’est d’ailleurs souvent à l’adolescence qu’on se rend compte des effets des punitions et récompenses).

Alors, on fait quoi ? Une fois de plus, tout va dépendre de l'âge de ton enfant, mais je vais te répondre avec un exemple précis.

Je suis actuellement dans un club de vacances avec Even. Tous les soirs, il y a un spectacle à 20h30. Even a l'habitude de se coucher à 19h30, donc autant te dire que tenir jusqu'au spectacle, ça veut dire l'avoir ronchon sur le dos jusqu'à 21h30 (si, si je t'assure et encore je mâche mes mots).

Dans cette situation, nos besoins sont différents : moi, j'ai besoin de passer une soirée agréable et facile et lui, il a besoin de liberté pendant ces vacances, de communauté et d'amusement. Alors, on en a parlé, je lui ai proposé plusieurs solutions et nous en sommes arrivés à la décision suivante : il fait une sieste en revenant du club de 17h30 à 19h pour être en forme et fréquentable ahah, et ensuite nous allons au dîner et au spectacle.

Je ne lui ai rien imposé ! Nous en sommes arrivés à cette solution ensemble, en discutant tous les deux de nos besoins (et si là tu te dis « avec le mien ca serait impossible », garde en tête quelque chose : le cerveau a besoin d’entrainement ! C’est en les amenant à réfléchir au quotidien sur la façon dont ils peuvent trouver des solutions pour respecter nos besoins ainsi que les leurs que cela deviendra naturel pour eux).

Je ne vais pas te mentir, ce que je te dis là, c'est le travail d'une vie !!! Surtout lorsque nous avons nous-mêmes été punis ou que nous vivons dans un monde qui commercialise même des supports pour mettre en avant les récompenses.

Oui, c'est le travail d'une vie, donc cet e-mail n'a pas vocation à répondre à toutes nos questions sur le sujet mais plutôt à générer un début de réflexion (si tu en as envie).

Le pouvoir AVEC l'autre est l'un des principes de la communication non violente et on rentrera plus dans le détail de tout ça lors de la formation que j'offre à toutes les personnes ayant pris leur place pour la tournée AVANT CE SOIR (et ouiii c'est déjà la deadline, ça y est). Cette formation est inédite !!! Elle aura lieu quelques jours après la tournée sur Zoom. Tu vas adorer. Du coup, pour prendre ta place, c'est juste ici.

Bon, je te laisse ici, je te fais des bisous et je te dis à très bientôt.

Elodie

Coucou,

Comment tu vas ??? Moi je suis extrêmement stressée en ce moment mais je t’explique pourquoi à la fin.

Commençons par ce que tu as probablement vu passer sur mes réseaux.

Cette semaine, j'ai partagé sur Instagram une activité spéciale que je fais avec Even, mon fils, en ce moment avant de dormir. J’adore ce nouveau rituel car c’est non seulement un moment de connexion avec lui mais c’est aussi un moment d’apprentissage pour nous deux (car j’apprends à le connaitre et j’adore ça).

Aujourd'hui, je voulais donc te présenter l’activité pour que tu puisses la reproduire si tu en as envie (pour l’âge, c’est vraiment à toi de voir. Je dirais à partir de 3 ans mais ça dépend vraiment des enfants. Pour tester tu peux commencer à le faire toi et voir si ta merveille comprend).

C’est parti !

•  Imprime des smileys représentant différentes émotions. De mon côté j’ai choisi le bonheur, la peur, la tristesse, la colère, et l'inquiétude (je te conseille de commencer avec 3 émotions si ton enfant à moins de 5 ans).

•  Montre les smileys à ton enfant et assure toi qu’il arrive à identifier les émotions de chaque smiley en amont.

•  Dispose ces smileys à différents endroits de la pièce, suffisamment espacés pour que ton enfant puisse se déplacer facilement entre eux. Le plus drôle c’est quand il arrive à sauter à pied joint d’un smiley à l’autre.

•  Explique les règles : Dis à ton enfant que tu vas lui donner des exemples de situations, et qu'il devra placer son corps sur le smiley qui correspond à l'émotion qu'il ressentirait dans cette situation. Il doit le faire sans parler et sans reproduire l'émotion avec son visage, seulement en utilisant son corps.

•  Énumère des situations à la suite et laisse-le choisir le smiley. Quelques exemples : « c’est le jour de ton anniversaire » (hop Even a sauter sur le smiley heureux), « tu as perdu ton doudou » (il a sauté sur le smiley triste), « Maman a attrapé froid elle est malade » (il a sauté sur le smiley inquiet et je dois dire que j’étais assez étonnée j’aurais parié qu’il aurait sauté sur la tristesse donc j’ai adoré cette petite découverte). ATTENTION : ne met pas d’intonation dans ta voix sinon tu vas influencer le choix de ton enfant.

•  La dernière étape est facultative : c’est le debrief. Je le fais que si je suis très surprise de l’émotion et que je me dis que ça cache peut-être quelque chose dont je ne suis pas au courant.

Ce qui est drôle c’est que si tu fais cette activité avec des enfants plus âgés, des adolescents ou mêmes des adultes, tu verras que personne ne se place au même endroit pour la même situation. Par exemple, je placerai mon corps sur bonheur si tu me dis que c’est mon anniversaire, mon frère se placerait sur inquiet et ma sœur sur la peur. Nous avons tous les trois eu des expériences différentes de nos anniversaires et donc nous avons des émotions différentes. Bref.

Passons maintenant aux bienfaits de cette activité.  

Cette activité apporte de nombreux bienfaits pour le développement de ton enfant :

1. Développement de l'intelligence émotionnelle : Elle aide les enfants à identifier et comprendre leurs émotions.

2. Expression corporelle : apprend à utiliser son corps pour exprimer ses sentiments, renforçant ainsi sa communication non verbale.

3. Amélioration de la conscience de soi : Il devient plus conscient de ses émotions et de leur manifestation physique.

4. Renforcement des compétences sociales : En comprenant mieux ses propres émotions, ils pourront mieux comprendre et être empathique avec les autres.

5. Gestion des émotions : reconnaître et gérer ses émotions de manière constructive.

6. Interaction parent-enfant : C'est une excellente occasion de passer du temps de qualité ensemble et de renforcer les liens familiaux.

7. Créativité et imagination : utilisation de l’imagination pour associer des situations à des émotions spécifiques et à des expressions corporelles.

8. Réduction du stress : L'expression physique des émotions aide à libérer le stress et à favoriser une atmosphère de détente.

J'espère que cette activité te plaira. C’est la première fois que je rentre autant dans le détail d’une activité que je mets en place avec Even.

Bon… c’est le moment.. c’est le moment de t’annoncer que DIMANCHE 23 JUIN, en avant-première, je t’annoncerai ici à 9h du matin le projet DE MA VIE (je te jure que j’exagère pas DU TOUTTTT). J’ai tellement hâte d’avoir vos retours. Savoir si vous vous en doutiez ou si j’ai réussi à vous surprendre.

Je te laisse ici et je te dis à dimanche.

Des bisous

Elodie

Coucou,

Comment tu vas ? Moi je suis au top ! Je suis rentrée de ma formation intensive en communication non violente et j’ai enfin retrouvé Even ! Je vais te le dire honnêtement : je ne suis jamais autant tombée en amour pour une discipline que pour la communication non violente !

Mais ce n’est pas le sujet du jour. Aujourd’hui, j’ai envie de te parler de l’importance d’avoir des valeurs communes au sein d’une famille.

Avant de commencer, je veux te rappeler que si tu es ENCEINTE, mon événement INÉDIT et GRATUIT (il n’y en aura pas d’autre) dédié à la grossesse et à l’accouchement aura lieu ce jeudi 6 juin à 20h30. Si tu es enceinte, tu peux t’inscrire juste ici.

Je suis séparée du père d’Even et nous nous entendons à merveille. Alors oui, certes, je suis une personne géniale ahah, mais je pense que l’une des clés de notre succès vient du fait que nous avons pris le temps de discuter des valeurs que nous souhaitions mettre en place pour Even et que nous nous y tenons au quotidien.

Commençons par le début. Qu'est-ce que les valeurs familiales ?

Les valeurs familiales sont les principes et croyances fondamentales que nous partageons au sein de notre famille. Elles influencent notre comportement, nos décisions et nos relations les uns avec les autres. En d'autres termes, ce sont les lignes directrices qui façonnent notre quotidien et qui définissent ce qui est important pour nous.

Quelques exemples de valeurs : l’honnêteté, le respect, la générosité, la solidarité, la tolérance, la patience, la justice, l’autonomie, etc.

Pourquoi les valeurs communes sont-elles si importantes selon les études ?

Les valeurs communes sont la clé de l'unité familiale, les études sont formelles. Avoir des valeurs communes dans la famille, qui sont communiquées et suivies au quotidien, renforce la confiance et l'harmonie familiale. Des recherches montrent que lorsque les membres de la famille partagent les mêmes valeurs, ils perçoivent mieux le succès et travaillent ensemble de manière plus cohérente au quotidien (en mode esprit d’équipe à fond ahah) (Haynes et al., 2020).

Les valeurs familiales sont aussi essentielles pour construire l'estime de soide nos enfants, surtout pendant l'adolescence. En mettant en avant nos valeurs au quotidien et en montrant notre engagement envers ces dernières, nous aidons nos enfants à comprendre nos actions, à mieux apprendre à se connaître et à prioriser leurs actions. Par exemple, savoir que l’on privilégie l’honnêteté dans la famille et que personne n’est puni pour avoir été honnête fait toute la différence. 

Les valeurs partagées facilitent également la coopération, le sentiment d’appartenance et le bien-être psychologique, en créant un environnement où chacun se sent en sécurité et soutenu (Krauss et al., 2020 ; Hadjielias & Poutziouris, 2015 ; Telzer et al., 2015).

Comme je te le disais au début de cet email, en tant que mère célibataire, je sais à quel point il est crucial d'avoir des valeurs communes avec son « ex ». Quand on se sépare du père de son enfant, on a tendance à vouloir tout contrôler, même à distance (et c’est parfois aussi le cas lorsqu’on est en couple). Prendre le temps de s’asseoir et de définir nos valeurs nous a permis d’avoir une ligne directrice qu’on suit TOUJOURS. Cela crée aussi une cohérence dans l'éducation et rassure l’enfant, sachant que ses parents, bien que séparés, sont sur la même longueur d'onde pour son bien-être. Cela lui offre un environnement où il se sent compris et soutenu des deux côtés.

Nous avons défini 5 valeurs communes et je voulais te confier notre valeur numéro 1 : La famille. Nous sommes une famille tous les trois (n’en déplaise à certains ahah) et c’est notre valeur numéro 1. Si Even a besoin de voir son père, il le voit. S’il est avec son père et qu’il a besoin de me voir, il me voit (si c’est possible bien entendu). Les anniversaires d’Even se font toujours ensemble. Nous prenons nos décisions tous les 3. Souvent, on me demande s’il y a un planning fixe des vacances qu’il passe chez son père, par exemple. Et bien maintenant que tu sais que notre valeur numéro 1 c’est la famille, tu comprends pourquoi je réponds qu’il n’y a pas de planning. On fait en fonction de ce qui convient à chacun des membres de la famille. 

Bon, je crois que j’en ai assez dit. Et si tu prenais un temps avec papa ou maman dans ton agenda pour définir vos valeurs familiales ? Les mettre sur le papier et discuter des actions à mettre en place au quotidien pour les mettre en avant et s’y tenir. Commandez-vous une pizza pour cette soirée, ça va être fun ! Si tu as besoin d’inspiration, cherche une liste des valeurs sur Google et définissez et votez pour chaque valeur jusqu’à définir un classement.

J’espère que vous vous amuserez comme des petits fous pendant cette soirée « valeurs ».

Je te laisse ici et je te dis à très bientôt.

Des bisous,

Elodie

Coucou,

J’espère que tu vas bien. Ici je suis encore sur mon petit nuage depuis la fin de la tournée française. Cette dernière date à Paris est le commencement de pas mallll de projets très excitants mais je t’en dirai plus très bientôt.

Aujourd’hui je vais faire très court car je voulais te parler de quelque chose de bien précis et qui me tient à cœur.

Savais-tu que selon les études, connaître les VRAIS noms des organes génitaux réduit le risque d'abus sexuels chez les enfants de moins de 6 ans !

Cela réduit aussi la honte associée à leur corps, mais cela les aide à communiquer clairement si quelque chose leur arrive.

En effet, les chiffres sur le sujet ne sont pas flamboyants !!!

Si on jette un coup d’œil aux pourcentages d'enfants de moins de 6 ans connaissant les vrais noms des parties intimes, on trouve :

• 7% pour le vagin
• 10% pour le pénis
• 6% pour seins et mamelons (j’attire ton attention sur ce dernier car en 1992 les études nous disent que 8% des enfants connaissaient le vrai nom, c’est le seul pourcentage qui fait marche arrière, c’est terrifiant !!)

Je sais aussi que notre génération est consciente de tout cela et que nous sommes de plus en plus nombreuses à donner les vrais noms à nos enfants MAIS nous devons être vigilantes car dès qu’ils rentrent à l’école (et plus particulièrement la maternelle) et qu’ils entendent les petits copains nommer leurs parties intimes avec des petits noms genre « zizi », ils se mettent automatiquement à faire pareil. Il est donc nécessaire de ne riennn lâcher les mam’s.

Et pour finir, pour certaines d’entre nous (et j’en fait partie), donner les vrais noms relèvent de l’effort car nous n’avons pas été éduquées comme ça. Dans ce cas il ne faut pas hésiter à s’aider de lecture sur le sujet pour laisser les livres « parler pour nous » le temps d’être à l’aise.

Bon là je dois dire que je suis assez fière de moi car j’ai réussi à faire courrrrt ahahaha.

Je te laisse ici et je te dis à très bientôt.

Des bisous,

Elodie

Wurtele et al. (1992)

Kenny & Wurtele (2008)

Coucou, 

J’espère que tu vas bien. Ici c’est LA COURSE car dans moins d’une semaine je serai sur la scène de La CIGALE pour la dernière date de la tournée française. J’ai hâteeee mais en même temps je t’avoue que je stresse. (D’ailleurs au moment où j’écris cet email il reste 5 placessss et elles sont ici si tu veux venir t’éclaterrr dimanche prochain).

Aujourd’hui j’ai envie de te parler de quelque chose dont on parle rarement.

Depuis quelques années on fait un peu la guerre aux écrans (pour ne pas dire beaucoup). Je vois même des mamans avoir HONTE de dire qu’elles mettent leurs enfants devant la télé de temps en temps.

Il est donc de mon devoirrrrr de rétablir la vérité et c’est le moment de pointer du doigt l’ennemie numéro UN de la concentration de nos enfants, de leur apaisement, de leur endormissement rapide, de leur sommeil serein, de leur gestion des émotions : LE SUCRE !

Il y a maintenant 1 mois j’ai pris une décision un peu radicale (je suis très comme ça moi, c’est tout ou rien ahah) : ne plus donner de sucre à Even au petit déjeuner (donc en gros, le sucre n’est présent qu’au goûter) !

Attendssss je t’explique, je ne suis pas folle non plus. Je viens d’une famille de diabétique donc autant te dire que le sucre a toujours été un sujet de discussion et de préoccupation.

Cela fait quelques années que j’ai envie d’aller plus loin alors il y a quelques semaines j’ai décidé d’enfin me plonger dans les livres de Jessie Inchauspé ! DES PÉPITESSS !!!

Pour te la faire trèsssss rapide, dans ses livres elle nous explique les dégâts du glucose et cite des effets négatifs des pics de glucose comme : la sensation constante de faim, la fatigue chronique, un sommeil agité, troubles de la mémoire et des fonctions cognitives, troubles de la concentration, épisodes dépressifs et j’en passeeeee !

Il y a autre chose qu’elle dit que j’adooooreeee : notre corps n’a pas besoin de sucre pour vivre !!!!!

C’est marrant comme personne n’en parle par rapport aux écrans tu ne trouves pas ? (Eh oui c’est là qu’on voit que coca cola est bien plus puissant qu’Apple ;)).

Revenons à ma petite expérience d’1 mois sur Even et son petit déj.

Les résultats ont été ÉPOUSTOUFLANTS ! Je n’ai RIEN dit à l’école et au bout de quelques jours elles m’ont dit « c’est fou en ce moment il est tellement concentré et calme quand il arrive le matin, on arrive à lui proposer plein de choses ». Pareil le week-end, il arrive à se poser, à être beaucoup plus autonome et il se concentre très facilement.

J’en ai donc directement parlé à son père pour qu’il mette en place la même chose lorsqu’il est avec Even (nous sommes séparés) et autant te dire que je n’ai pas eu besoin de le convaincre, il a tout de suite embarqué (c’est un sujet qui le passionne aussi) et il m’a remonté les mêmes bienfaits au bout de quelques jours de vacances avec lui en février.

Bon je vais être honnête : le petit déj salé le matin ça m’a demandé une sacrée organisation car le matin Even est 100% autonome jusqu’à ce que son réveil sonne. Du coup quand il se lève, il se lave et s’habille seul mais il prend aussi son p’tit déj seul car monsieurrrrrrr a faimmmm dès qu’il ouvre les yeux le matin ahahah.

Prendre un petit déjeuner salé demande une sacrée organisation que juste lui laisser ses cracottes à la châtaigne et sa confiture à disposition. J’ai donc décidé de lui acheter un petit frigo et c’est clairement le frigo qui a fait toute la différence.

Oui car quand je lui ai expliqué que nous allions bannir le sucre du petit déjeuner (j’ai pris le temps de lui parler des raisons en détail car c’est le genre d’explication qu’adoreee Even et il n’était pas question pour moi de faire les choses sans lui expliquer), l’idée d’avoir un frigo dans sa chambre a clairement fait qu’il a tout de suite adhéré au projet.

Alors voilà le matin maintenant il se fait ses tartines de fromage (avec du pain SANS SUCRE car ouiii il y a du sucre dans beaucoup de pain industriel) et il a des petits pots avec des noix etc... .

Là tu as peut-être tout un tas de questions : « oui mais Elodie est-ce que les fruits ça compte ? », Eh bien OUI mais si ton enfant adore en consommer le matin Jessie explique comment le faire dans son livre (et elle a même un livre dédié avec des recettes de petit déj). Mais pour te la faire courte, il faudrait privilégier les fruits rouges et ne pas les consommer au début du repas OU les « habiller » comme elle dit (par exemple mettre de la purée d’amande sur la tranche de pomme) cela réduit les pics de glucose.

Elle explique aussi que mettre son corps en mouvement pendant 10 minutes après un repas réduit le pic de glucose de plus de 30%. C’est aussi donc quelque chose à envisager si tu sens que supprimer le sucre va être compliqué. Faire une petite séance de gym à la maison après le petit déj ou aller à l’école à vélo fera aussi des miracles.

C’est important pour moi de te parler de ça car je vois beaucoup de parents se tirer les cheveux sur l’autonomie et la concentration de leur enfant, je vois beaucoup de pros dire « mmmh lui ça se voit qu’il regarde la télé le matin » alors que pas du tout, c’est juste sa tartine de confiture du matin qui a cet effet là sur lui.

Si tu as le temps, je t’invite vraiment à lire les ouvrages de Jessie Inchauspé (surtout celui-là : « Faites votre glucose révolution »). Je crois profondément qu’ils peuvent changer nos quotidiens avec nos enfants.

J’en profite pour te rappeler que nous partageons au quotidien des conseils et astuces pour les bébés et les bambins sur le compte Instagram de la cool baby academy, je t'envoie un test donc n’hésite pas à venir nous suivre juste ici.

Bon je te laisse (oui j’ai pas réussi à faire court aujourd’hui mais j’ai vraiment essayé), je te fais des bisous et je te dis à très bientôtttt.

Elodie

Coucou,

J’espère que tu vas bien et que ta merveille aussi.

Aujourd’hui je voulais enfin prendre le temps de parler d’un sujet qui me passionne : l’autonomie des bébés et des bambins.

Je crois qu’après le sommeil et l’alimentation c’est clairement notre préoccupation principale.

Pour moi l’autonomie n’est pas innée, certes il y aura des bébés qui resteront plus longtemps tranquillement sur leur tapis d’éveil mais cela n’a rien à voir avec leur capacité à être autonome.

L’autonomie est quelque chose que les bébés ont besoin d’acquérir et c’est à nous de les aider.

Elle dépend de 2 choses :

• L’environnement
• Les jouets et activités proposées

L’environnement, je suis sûre que tu me vois venir ahah, ouiii je vais te parler de la rotation des jouets. Le fait d’avoir un environnement épuré, sans trop de stimulation favorise la concentration, l’apaisement et donc aussi naturellement l’autonomie ! Si tu ne sais pas trop comment te lancer dans la rotation des jouets, j’ai fait une vidéo dédiée sur YouTube que tu peux retrouver juste ici.

A côté de l’environnement, il y a les jouets et les activités proposées. Oui car même si on épure l’environnement au max mais qu’on ne propose pas les bons jouets, notre bébé/bambin risque d’avoir beaucoup de malll à être autonome.

Plus on proposera à notre bébé des jouets qui lui correspondent, qui correspondent à la phase de développement dans laquelle il se trouve, et plus il sera autonome.

Pourquoi ? Prenons un exemple : moi je suis une passionnée de sport, imagine que tu me lâches dans un superrrr nouveau magasin de fitness, mon rêveeee ! eh bien là tu peux être sûreee que tu ne vas plus entendre parler de moi pendant des heures, je vais être autonome ahah. A l’inverse, si tu me lâches dans un magasin de loisirs créatifs… tu peux être certaine qu’au bout de 2 minutes chrono je vais t’accrocher la jambe pour te dire que je m’ennuie et que je veux partirrr.

Eh bien c’est pareil pour nos merveilles, il faut qu’on trouve ce qui les passionne, que ça devienne une obsession. Je passe mon temps à observer mon fils, tu n’as pas idée, j’observe ses moindres gestes pour voir si ses intérêts évoluent. Il y a quelques jours, j’ai découvert qu’en ce moment il avait une passion pour le dessin ! TRUC DE FOU, il n’a jamais vraiment aimé ça. Donc j’y suis allée à fond. Résultat : 4 soirs d’affilé où il reste dans son coin avec tout son matériel à dessiner.

Mais je veux aller plus loin encore. Trouver les jouets à mettre à disposition de nos enfants passe aussi par l’identification de leur bras de l’étoile. Tu sais que j’aime à dire que le développement des bébés se fait en étoile et que même si un bébé marche à 9 mois cela ne veut pas dire qu’il est en avance mais tout simplement qu’il est à fond sur un bras de l’étoile, celui de la motricité globale.

Il y a 5 bras de l’étoile et honnêtement si je te les détaillais tous ici tu en aurais pour 2 jours de lecture, j’ai donc fait une petite vidéo avec un schéma que je t’ai mis juste ici.

J’espère sincèrement que ce format te plairaaaa. N’hésite pas à me dire en commentaire de la vidéo si tu as identifié les bras de l’étoile sur lesquels se trouve ton bébé ou ton bambin.

Je te laisse ici et je te dis à la semaine prochaine pour une newsletter de folieeeeee (si si tu vas voirrrr).

Des bisous,

Elodie

Coucou,

J’espère que tu vas bien et que tu as profité à fond des fêtes de fin d’année avec les gens que tu aimes.

Pour cette année 2024 je ne te souhaite qu’une chose : le meilleur !

Bon rentrons dans le vif du sujet. Je voulais à tout prix commencer cette année par un sujet important, quelque chose à mettre en place au quotidien avec nos merveilles et qui PROMIS, ne te prendra pas un temps de dingue au quotidien ahahah.

Pendant les vacances, j’ai lu le dernier livre de Wendy Suziki. Cette femme est juste BRILLANTEEEE !

Wendy Suzuki est professeure de neurosciences et psychologie à l'Université de New York. Elle a reçu le prix du chercheur en neurosciences le plus brillant de sa génération.

Dans l’un de ses récents articles, elle parle de quelque chose que je voulais à tout prix partager avec toi.

Elle explique que le principal indicateur d’une longue vie, autrement dit : le truc qu’il faut faire au quotidien pour avoir une plus longue espérance de vie c’estttttt les liens/interactions sociales positives que l’on entretient au quotidien !!!

Cette étude est bouleversante, là où on pouvait penser que le sport serait par exemple en 1er ou 2ème (et sache que de mémoire il ne se retrouve qu’en 4ème ou 5ème position) ou encore que l’alimentation saine serait en haut du podium, eh bien nonnn !

Mais alors attends, ça veut dire quoi concrètement « les liens sociaux positifs que l’on entretient ».

Car autant te dire que l’introvertie que je suis, qui a trèssss peu d’amies s’est tout de suite dit « OH MERDE » ahahah.

En fait Wendy nous précise qu’il ne s’agit en aucun cas d’avoir tout un tas d’amis ou encore de voir ses proches souvent, non ça n’a rien à avoir. Il s’agit des petites interactions positives que l’on a au quotidien comme le fait de sourire en disant bonjour dans la rue, d’échanger quelques mots avec le serveur du restaurant, de prendre le temps de dire bonjour au voisin en échangeant un sourire.

Apporter du bonheur et de la joie aux gens que l’on croise au quotidien et en recevoir en retour serait donc la PREMIÈRE chose à faire pour avoir une longue vie.

Quand on y pense, c’est quelque chose que les bébés et les bambins font naturellement. Ils s’arrêtent dans la rue, disent bonjour à tout le monde, font leur plus beau sourire à tout le monde, mais c’est aussi quelque chose que l’on perd parfois en grandissant.

Encourageons-les à garder cela. Comment ? Comme toujours : en montrant l’exemple. Tu me verrais dans la rue ahahah. Je souris et parle à tout le monde et Even est pireee.

La 2ème chose qu’il faut tirer de cette information sur ce principal indicateur d’une longue vie c’est qu’il est donc important de faire attention à l’endroit où l’on vit car des interactions négatives au quotidien auraient donc un réel impact sur nous sur le long terme. Car il ne suffit pas de sourire à tout le monde, Wendy précise bien qu’on doit nous rendre ce sourire ;).

Bon voilà, j’ai tenté de faire court tu as vuuuu ???

J’espère que cette newsletter t’a plu. De mon côté, je file me préparer pour la reprise de la tournée, en espérant te rencontrer quand je serai sur scèneeee.

Je te laisse ici et je te dis à très bientôt !

Des bisous,

Elodie

Coucou,

J’espère que tu vas bien et que tu passes de très belles fêtes de fin d’année.  

Si tu es là depuis un moment tu sais que pour la dernière newsletter de l’année je fais toujours très simple.  

La première chose que je veux te dire c’est MERCI ! MERCI d’être là, merci de me suivre dans cette aventure folle, ce défi que je me suis lancée de vous accompagner au quotidien dans votre rôle de parent avec humour et bienveillance. J’ai vraiment conscience que sans vous je ne serais pas là tu sais.  

Alors merci d’être inscrite à cette news, merci à celles qui ont acheté mon livre cette année, merci à celles qui ont rejoint l’académie, merci à celles qui viennent me voir sur scène pendant la tournée. MERCIIII ! (non promis je ne pleure pas en écrivant ça…).  

Bon et maintenant arrêtons avec les mouchoirs, je sais que certaines ici sont nouvelles alors je voulais te remettre un petit récap de l’année :  

• Tu trouveras ici l’historique des newsletters de l’année (et notamment celle sur ma réflexion de retirer Even de l’école car je sais que vous avez été nombreuses à me la demander). 
• Ici je te mets ma dernière vidéo YouTube où je te parle de ma dépression prénatale et des choses qui m’ont aidé à devenir/être celle que je suis aujourd’hui. J’ai espoir que cette vidéo te fasse te rendre compte de la mère exceptionnelle que tu es. (Et garde en tête que sur YouTube je prends le temps de faire des vidéos longues pour vous détailler tout un tas de choses : lit au sol, régression du sommeil, rotation des jouets, terrible two, etc...).  
• Si tu souhaites venir me voir sur scène pour tout connaître de l’apaisement des bébés de 0 à 3 ans et apprendre en rigolant, tu peux le faire aussi en cliquant juste ici.

Et enfin, le début de l’année 2024 sera marqué par l’arrivée d’une formation qui me tient à cœur, la Formation Maman Se réoriente. La réorientation après être devenue maman a changé ma vie et il était temps pour moi d’embrasser ce sujet à fond. Cette formation sera finançable par le CPF et sera faite en DUO avec mon amie Marine qui est psychologue. Il y aura peu de place donc si tu souhaites t’inscrire sur la liste d’attente pour être informée dès l’ouverture en Janvier, tu peux cliquer juste ici.  

Bon je crois que j’ai fait le tour. Profite à FOND de cette fin d’année et moi j’ai déjà hâte de te retrouver en 2024.  

Je te fais des bisousssss.  

A très vite,

Elodie   

Coucou,

Des semaines, pour ne pas dire des mois que j’ai envie de te faire cette newsletter.

Bon tout d’abord j’espère que tu vas bien et que la préparation des fêtes se passe à merveille de ton côté. Ici c’est un peu sport, comme toujours, mais j’adore ça. J’en profite pour prendre quelques secondes pour remercier toutes les personnes qui m’ont écrit pour me dire qu’elles avaient pris leurs places pour le spectacle ou qu’elles les ont achetés pour les mettre sous le sapin. Je trouve ça fou !!! Jamais je n’aurais pu imaginer il y a quelques années, être sous le sapin de quelqu’un. Alors merci pour ça !

Revenons à nos moutonsss.

La première année d’Even à l’école maternelle a été assez sport mais c’était clairement lié au fait qu’il était encore tout petit (et Even est de fin d’année donc il avait littéralement un an d’écart avec d’autres enfants qui faisaient aussi leur rentrée et crois moi à cet âge-là ça fait toute la différence). D’ailleurs j’avais fait une vidéo retour sur sa 1ère année de maternelle que tu peux voir juste ici.

En septembre il a commencé sa 2ème année de maternelle et là c’est une autre paire de manche. Even a toujours eu une facilité à exprimer exactement ce qu’il ressent et dès les premières semaines il me disait tous les soirs « j’en ai marre maman, j’en ai marre de rester assis et de devoir apprendre des choses » alors je creusais et il finissait toujours en disant « moi je veux juste être en récréation et courir ».

La vérité c’est que ce n’est pas vraiment le cas, il n’est pas assis toute la journée. Even est dans une école Montessori donc la liberté de mouvement dans la classe est très présente MAIS ce n’est pas ça qui compte, ce qui compte c’est son ressenti à lui et pour lui il a l’impression d’être enfermé en cage.

Je vais te le dire honnêtement ça m’a brisé le cœur et surtout la seule chose que j’avais envie de lui répondre c’est « je sais mon amour ça doit être l’enfer d’être forcé à rester dans une pièce quand on a juste envie de sortir courir ».

Ces questionnements là je me les suis toujours posées, depuis ma grossesse. Je n’ai jamais été à l’aise avec le système scolaire, surtout à cet âge. C’est tellementttttt leur en demander de rester tranquillement dans une salle toute la journée avec 2 ou 3 récréations dans la journée.

Alors l’idée ici n’est en aucun cas de débattre en mode « est-ce que notre système scolaire est adapté ou pas ? ».

Mais il y a quelques semaines alors que je lisais des articles sur le fait que les écoles sont plus adaptées aux filles qu’aux garçons (CAR OUI IL Y A DES DIFFÉRENCES et je suis inquiète quand je vois qu’on tente de les ignorer de plus en plus par peur de marcher sur l’égalité homme/femme, c’est important de ne pas tout mélanger).

En lisant des articles je suis tombée sur une interview qui résume EXACTEMENT tout ce que je pense. Une interview du Docteur, psychanalyste et autrice Erica KOMISAR et voici la transcription exactement de son passage :

« Les garçons ne peuvent pas apprendre de la même manière que les petites filles et nous diagnostiquons trop les petits garçons avec des problèmes de comportement et du TDAH et cela a en grande partie à voir avec le fait de les forcer à se retrouver dans des situations qui ne sont pas bonnes pour eux et qui ne signifient pas grand-chose.

Les garçons ont énormément de testostérone entre trois et six ans, ce qui signifie qu'ils doivent beaucoup courir et entre les apprentissages, ils doivent faire beaucoup d'activité physique et nous les faisons s’asseoir en cercle et nous les retenons d'une manière qui leur fait ressentir beaucoup de stress avec des niveaux très élevés de cortisol, ce qui les rend distraits. Et ensuite, on leur diagnostic des problèmes en classe alors qu’il n’y a rien qui ne va pas chez eux !!! Mais il y a par contre quelque chose qui ne va pas dans la façon dont nous enseignons à nos garçons. »

Voilà… je pense que cela résume tout !

Je sais que certaines se posent la question de « et les filles », je fais actuellement des recherches sur le sujet. Je pense que la problématique est similaire car chez certaines il n’y a pas la problématique de la testostérone mais les filles sont tellement habituées dès le plus jeune âge à « bien se comporter » que la problématique est beaucoup plus profonde. Mais on en reparlera bientôt.

De mon côté j’étudie actuellement les autres possibilités qui s’offrent à nous.

Avec le papa d’Even, notre priorité lorsque nous sommes avec Even est simple : LE MOUVEMENT ! On tente, tant bien que mal, de venir lui apporter au maximum ce dont il a besoin en dehors de l’école. Mais la question de le retirer de l’école reste entière et je compte bien trouver une réponse avant la fin de l’année scolaire.

Bon voilà c’était une newsletter un peu personnelle mais j’avais vraiment envie de te partager ma réflexion sur le sujet et peut-être que certaines mamans de petits garçons qui me lisent arrêteront de culpabiliser à l’idée que leur garçon « ne tient pas en place ». C’est normallll, dans son corps il est en ébullition, laissons les bougerrr.

Je te fais des bisous et je te dis à bientôt !

ET JOYEUX NOËL EN AVANCE,

Elodie

Ps : il est encore temps d’offrir mon spectacle à Noël, tu peux prendre tes places juste ici !

Coucou,

J’espère que tu vas bien. De mon côté je souffle enfin cette semaine car nous faisons une petite pause côté tournée (mais je t’avoue que j’ai déjà hâte de reprendre la semaine prochaine à Rouen et Caen).

Brefff, ça y est on est en décembre. Et qui dit décembre dittttt NOËLLLLL et donc naturellement cadeaux de Noël.

Si tu es là depuis un moment tu sais que tous les ans je t’envoie ma liste des cadeaux de Noël pour nos merveilles et ouiii c’est ce que je vais faire aujourd’hui aussi.

MAIS avant ça je veux te parler de TOI et du cadeau que tu vas pouvoir te faire à toi OU à une autre maman ou peut-être même à la nounou de ta merveille.

Et si on se rencontrait ??? Et si tu venais me voir sur scène ? Et si tu offrais le spectacle à ta meilleure amie ? Et si tu demandais à papa de t’offrir le spectacle (ahahah ben oui on peut aussi faire ça) ?

Mon Mastershow c’est le mélange parfait entre une Masterclass et un one man show dédié à l’apaisement des bébés de 0 à 3 ans.

Mais attends, tu ne le sais peut-être pas, mais lorsque tu viens me voir en spectacle, le jour du spectacle tu reçois ma boite à cadeaux virtuelle d’une valeur de 400€ (oui je suis en train de te dire que tu vas faire un cadeau d’une valeur de plus de 400€ pour le prix d’une place de spectacle).

Dans cette boîte à cadeaux virtuelle tu retrouveras :

• 3 séances d’apaisement (hypnose, réflexologie plantaire et faciale) (valeur : 89€), offertes par moiiii, Elodie Da Silva
• Le pack Gestion des émotions (bébé signe) (valeur : 25€), offert par Lyla Signes
• Le pack Bébé & Nutrition (valeur : 45€), offert par Solène, diététicienne spécialisée en pédiatrie
• L’e-book "Accompagner bébé : de la naissance à la marche" (valeur : 35€), offert par Sarah Lachot, psychomotricienne
• L’e-book des petits-déjs et encas healthy (valeur : 35€), offert par Justine Bigand, naturopathe
• Le Livre "Heureux d’apprendre avec Montessori " (valeur : 15€) en version numérique, offert par Grazielle Bracmort, éducatrice Montessori
• L’affiche des émotions et le défi émotion parent-enfant (valeur : 25€), offert par Marine Darnat-Wambeleke, psychologue
• Le pack Complicité Parent/Enfant, offert par Maud (valeur : 79€) (le monde de poupouss), coach parental
  Le pack exclusif Next Step MAMA (valeur : 99€), offert par Mavic Bright pour que tu puisses aussi te chouchouter et atteindre tes objectifs à toi !

Bon et puis on ne va pas se mentir, moi je vais te dire que c’est génial mais tu pourrais te dire que je ne suis pas très objective donc je me suis dit que j’allais laisser les mam’s ET LES PAP’S te donner leurs avis :

 (captures écran avis)

Pour prendre ta place ou offrir des places pour Noël, tu peux cliquer juste iciiii.

Bon maintenant qu’on a pris le temps de se chouchouter (ben oui on parle toujours des bébés en premier), je te mets ici ma liste de jouets de Noël pour les 0 à 5 ans.

Si tu as besoin de plus d’infos, je t’ai aussi fait une vidéo YouTube pour t’expliquer le type de jouets que tu peux offrir en fonction de la tranche d’âge de bébé. Tu pourras la retrouver juste ici.

Bon je te laisse ici car j’ai justement pour projet de commencer les cadeaux de Noël ce soir (ouiii cette année je vais être en avance tu vas voir !).

Des bisous,

Elodie

J’OFFRE LE SPECTACLE POUR NOEL

Coucou,

J’espère que tu vas bien ! De mon côté je suis rincéeee je l’avoue mais franchement c’est que du bonheur cette tournée (d’ailleurs cette semaine on sera à Bordeaux et à Toulouse, il reste quelques places si tu veux nous rejoindre, clique iciiii)

Bref revenons à nos moutons. Aujourd’hui je vais te parler autonomie des bébés et des bambins.

La première chose que tu dois avoir en tête c’est que l’autonomie c’est quelque chose qui s’acquierttttt ! Ce n’est pas inné. L’être humain est, PAR DÉFINITION, un être dépendant.

Tout ça pour te dire que c’est donc tout à fait normal que ta merveille ne soit pas autonome.

L’autonomie c’est une passion chez moi mais pas seulement. Je suis mère célibataire et chef d’entreprise. Dès la naissance d’Even j’ai donc dû développer des trésors de créativité pour pouvoir travailler alors qu’il était avec moi.

Je pourrais t’en parler des heures mais j’ai décidé de me concentrer et de te donner 3 conseils/astuces aujourd’hui afin que tu puisses accompagner ton bébé ou ton bambin vers plus d’autonomie.

1. La chanson de l’autonomie.

Au même titre qu’on montre à un bébé que c’est l’heure de dormir avec le rituel du dodo, pourquoi ne pas créer un rituel montrant à bébé que c’est le moment où maman a besoin de 5 minutes ?

Alors voilà ce que je te propose de mettre en place :

a. Je veux que tu choisisses une chanson, elle doit au moins faire 3 minutes. Elle doit avoir un rythme « normal » donc ni trop rapide en mode TECHNO et ni trop lente en mode musique classique ET avoir un rythme constant car si le rythme s’adoucit trop, bébé ne va pas être content J. Cette chanson ne doit pas avoir de paroles c’est important. (Petit exemple ici si tu veux découvrir la chanson sur laquelle j’ai moi-même fait l’exercice avec Even : découvre notre chanson).

b. Une fois que tu as sélectionné ta chanson, je veux que tu expliques à ton bébé que tu t’apprêtes à mettre une chanson et que lorsque cette chanson est jouée, c’est qu’il est en sécurité, qu’il peut jouer tranquillement sans maman car maman a besoin de 5 minutes pour … (faire un petit soin du visage par exemple).

c. La première fois que tu mettras la chanson je veux que tu t’éloignes tout en restant dans son champ de vision (pendant qu’il joue sur son tapis d’éveil par exemple ou qu’il est dans son transat, dans tous les cas il doit être occupé, on ne laisse pas un bébé les mains vides ahah). Il va sûrement te suivre du regard. Donc les premières fois, je veux que tu danses, que tu chantes, que tu sautes, bref je veux que tu le captives (sans pour autant interagir avec lui, mets-toi dans ta bulle). Petit à petit, je te suggère de réduire tes mouvements, jusqu’au jour où la musique à elle seule suffira.

d. Si bébé se met à pleurer ou réclame ton attention : Les premières fois, il va probablement te demander d’intervenir et de le prendre dans les bras rapidement et c’est à ce moment-là que tout va se jouer.

Dans un premier temps je veux que tu lui dises « chéri, la musique n’est pas terminée. Maman est juste à côté, tout va bien. A la fin de la musique je viens te faire un câlin ».

Si ton bébé commence à pleurer de plus en plus fort alors vas vite le prendre dans tes bras et le câliner.

e. Petit à petit tu verras que ton bébé va allonger sa période d’autonomie. Je te suggère de lui expliquer à chaque fois ce qui va se passe avant de lancer la musique jusqu’à ce que tu sentes qu’il l’a intégré. Tu verras d’ailleurs que dès 14/15 mois, il te dira lui-même que la musique signifie qu’il doit jouer tout seul.

Si tu veux vraiment en faire un jeu, tu peux même chronométrer son temps d’autonomie au début. Car, comme pour le sommeil, parfois on a l’impression qu’il n’y a aucun progrès alors que la réalité est tout autre.

2. Choisir un moment et y aller petit à petit

Choisis un moment de la journée précis où tu vas apprendre petit à petit à ta merveille à faire les choses seule.

Je vais te prendre un exemple : l’habillage.

Attention, je dis bien petit à petit. L’idée est donc de venir découper touteeeesss les étapes : du moment où tu vas prendre les vêtements dans l’armoire au moment où il aura complétement terminé de s’habiller.

Peut-être que tu vas commencer par demander à ton bébé de choisir la tenue, puis au bout de quelques jours de choisir ET d’apporter ses vêtements pour s’habiller. Puis ensuite de continuer quelques jours après en ajoutant le t-shirt.

L’idée ici c’est d’arriver à un moment où il va non seulement s’habiller tout seul mais aussi sans toi dans la pièce.

Donc dès le début, lorsque tu vois qu’il gère une tache comme par exemple « prendre les vêtements dans l’armoire » n’hésite pas à sortir de la chambre pour qu’il fasse vraiment cette étape en toute autonomie.

Ça marche aussi très bien pour le moment du repas pour mettre la table par exemple.

Si tu as un petit bébé, tout cela s’applique aussi. Au début tu vas le faire pour lui, en verbalisant tout ce que tu fais et petit à petit tu vas peut être lui tendre son pyjama dans la main. Le simple fait qu’il l’attrape est une forme de participation.

Rome ne s’est pas faite en un jour les Mam’s ;) donc s’attendre à ce qu’un bambin aille s’habiller seul du jour au lendemain c’est un peu utopique (sauf pour le bébé de Jessica biensûrrrr).

Choisis un endroit sûr et adapté à leur âge, où ton bébé peut explorer en toute liberté. Place des jouets et des objets à leur portée pour qu'ils puissent les attraper et les manipuler facilement. Cette petite station deviendra leur terrain de jeu autonome préféré !

3. Créer des routines amusantes

Les routines amusantes aident les bébés et les bambins à être plus autonomes en les encourageant à participer activement aux activités quotidiennes. En rendant les tâches ludiques et divertissantes, les bambins sont plus motivés à les accomplir par eux-mêmes, ce qui renforce leur confiance en leurs compétences et favorise leur indépendance.

Prenons un exemple concret d’une routine amusante : "Le rangement express des jouets"

• Préparation : Rassemble tous les jouets éparpillés dans la pièce et place-les au centre de la pièce, de manière visible pour ton bambin.
• Dis à ton bambin que c'est l'heure de jouer au "rangement express des jouets". Utilise un ton enthousiaste pour rendre l'activité attrayante surtout ahahah.
• Défi du chronomètre : Si ton bambin est un peu plus âgé, introduis un chronomètre (un minuteur de cuisine fera l'affaire). Dis-lui que le but du jeu est de ranger tous les jouets avant que le minuteur sonne. Cette course contre la montre ajoute une touche excitante.
• Attribution de responsabilités : Donne à ton bambin des responsabilités spécifiques en fonction de son âge. Par exemple, il peut ranger les voitures dans une boîte, les poupées dans une autre, et ainsi de suite. Encourage-le à prendre des décisions et à organiser les jouets comme il le souhaite.
• Chanson de rangement : Créez une petite chanson amusante pour accompagner l'activité de rangement et chantez la ensemble pendant la routine.
• Dernière étape : Applaudissements : Une fois que tous les jouets sont rangés, félicite ton bambin avec des applaudissements et des encouragements, c’est PRIMORDIALLL.

Cette routine amusante qui peut paraître si simple, encourage l'autonomie du bambin en lui donnant un rôle actif dans le rangement de ses jouets. Cette routine a aussi pour but de renforcer sa confiance en ses capacités et son désir de participer activement aux petites tâches du quotidien.

Bon j’espère que ces 3 astuces t’ont plu. Sache qu’à l’intérieur de l’académie nous avons un challenge dédié, visant à rendre nos merveilles autonomes et il se base sur des études scientifiques. Une pureeee merveille. Si tu n’es pas dans l’académie n’hésite pas à t’inscrire sur la liste d’attente en cliquant juste ici.

Je file préparer ma valise, je te laisse ici et je te dis à trèsss bientôt.

Des bisous,

Elodie

PS : et si tu veux aller plus loin sur l’autonomie, dimanche j’ai publié une vidéo sur l’endormissement autonome sur YouTube tu peux la retrouver juste ici.

Je regarde la vidéo sur l’endormissement autonome

Coucou,

 
J’espère que tu vas bien.

De mon côté la semaine dernière a été chargée avec un événement à Paris, 3 dates du Mastershow à Nantes et une interview à Paris mais ça y estttt je suis de retour.

Et tu sais quoi ? Demain c’est l’anniversaire d'Even. Il va avoir 4 ans et si on en croit les études, c’est demain qu’il va officiellement sortir du terrible twoooo (pour rentrer dans le fucking FOUR ahahah mais ça c’est autre chose).

Avant de rentrer dans le vif du sujet, on continue la tournée cette semaine avec Besançon et Lyon donc n’hésite pas à prendre ta place si ce n’est pas déjà fait. Clique ici.

Revenons à nos moutons. Si tu es membre de la Cool Baby Academy ce qui va suivre va forcément te parler.

J’aime à dire que je suis pour la parentalité collaborative et d’ailleurs le processus de Gestion des émotions que je présente dans l’Academy s’appelle la Gestion Collaborative des Émotions (GCE).

Cette approche ne se limite pas aux enfants. Elle repose sur l'idée que pour accompagner efficacement un bambin dans la gestion de ses émotions, les adultes doivent d'abord être en mesure de le faire pour eux-mêmes.

Cette méthode est basée sur cinq étapes :

la conscience de soi,
le miroir émotionnel,
le soin de soi,
la compréhension de notre propre histoire,
et, enfin, les interactions avec notre bambin.

Je ne vais pas détailler chaque étape ici, ce n’est pas le thème de la newsletter mais si jamais le sujet t’intéresse, n’hésite pas à nous rejoindre dans l’Academy. L’Academy est fermée pour le moment mais tu peux t’inscrire sur la liste d’attente ici pour être informée des ouvertures secrètes.

Donc, je disais : 4 des 5 étapes dont je viens de te parler te concernent TOI ! Elles ne concernent pas ton bambin, lui il vient en bout de chaine.

Ce que ça veut aussi dire c’est que ce n’est qu’une fois que nous avons pris soin de nous, que nous avons un contrôle (même partiel car le but n’est pas d’être parfaite) sur nous et sur nos émotions ET que nous avons une connaissance et une compréhension de notre histoire, alors à ce moment-là OUI nous sommes en mesure d’accompagner nos bambins et de les aider à naviguer leurs émotions.

MAIS attention, ROME ne s’est pas construit en 1 jour. Donc l’idée n’est pas de venir tout maitriser dès demain. Bien au contraire. Mais rien que le fait d’avoir conscience de ces choses est une victoire.

Je vais te prendre mon exemple concret pour 2 des étapes du processus de Gestion Collaborative des émotions :

Prendre soin de soi : Je suis une ACCRO du sport ! Et quand Even est arrivé c’est quelque chose que j’ai mis de côté et je peux te dire que ça s’est tout de suite ressenti dans mon quotidien. J’étais beaucoup plus tendue, je m’énervais beaucoup plus rapidement. Alors un jour j’ai décidé de reprendre et de façon trèsss régulière : TOUS LES JOURS ! Et j’en ai fait quelque chose de non négociable comme le fait de manger ou encore d’amener Even à l’école. Le sport c’est ma façon à moi de prendre soin de moi. Les fois où je n’ai pas eu le temps d’en faire ou encore les fois où je suis malade, ça se ressent tout de suite dans mon quotidien et dans la façon dont j’accueille les émotions d’Even.

Mon histoire : Ma mère est sénégalaise et mon père est cap-verdien. Culturellement chez nous ça ne pose pas de problème de crier. On crie même pour parler, c’est comme ça et il n’y a rien de très choquant à cela. Ma mère elle crie pour parler et si tu lui dis elle te répond « non je parle normalement là » ahahaha. J’ai donc pris conscience que ça allait me demander un RÉEL effort de ne pas crier. J’ai pris conscience que ça allait peut-être me demander beaucoup plus d’effort qu’une personne qui n’a pas vécu dans un environnement similaire (et donc j’ai pris conscience au passage que me comparer aux autres sans connaître leur histoire n’a donc aucun sens n’est-ce pas ?).

Je sais que cette newsletter est un peu différente de d’habitude car elle s’adresse à toi.

J’espère de tout cœur que tu prends soin de toi au quotidien et que tu es indulgente avec toi-même car ton histoire et ton quotidien explique beaucoup de tes réactions et c’est tout à fait normal.

N’hésite pas non plussss à voir cet email comme le signe que ÇA Y EST il est temps de prendre soin de toi.

Je te fais des bisous et comme je te le disais, si tu veux en savoir plus sur le sujet tu peux cliquer ici pour rejoindre la liste d’attente de la Cool Baby Academy.

A très vite,

Elodie

Je rejoins la liste d’attente de l’Academy

Coucouuuu Audrey,

J’espère que tu vas bien.

Bon j’ai encore du retard sur ma newsletter du dimanche, mais je pense que tu commences à avoir l’habitude.

La semaine dernière j’ai démarré la tournée ! TRUC DE OUF ! Nous avons fait 3 soirs d’affilé à Mulhouse ! Et cette semaine on enchaine sur Nantes. (D’ailleurs, j’ai fait une vidéo YouTube sur ce départ en tournée et sur la façon dont j’ai préparé Even, tu peux la retrouver juste ici)

Et on ne va pas se mentir, démarrer une tournée c’est quand même un truc de DINGUE ! Donc je me suis dit qu’il fallait qu’on fête ça.

Tu le sais, j’en parle tout le tempsss, je suis une FAN de la boite à histoires Hoomkid. En fait, je dirais même que c’est plutôt Even le fan. Et on ne va pas se mentir, elle va faire partie intégrante de cette tournée car ça fait partie des choses qui apaisent Even en mon absence.

Malheureusement tu t’en doutes, je ne peux pas vous offrir une boite à histoires Hoomkid à toutes (même si j’adorerais ça).

Alors j’ai décidé de contacter Gui et Pierre-Luc, les fondateurs de Hoomkid. Ces mecs là… comment te dire, ce sont des perles. 2 anciens insomniaques, PASSIONÉS du sommeil et de l’apaisement, qui ont créé un outil thérapeutique pour apaiser les enfants. Je trouve ça fou.

Je leur ai demandé si je pouvais offrir quelque chose à toutes les personnes qui achèteraient une Hoomkid et ils ont adoré l’idée. Alors aujourd’hui je te propose de t’offrir ma BOX APAISEMENT.

OUI GRATUITEMENT ! Ma box apaisement a une valeur de 89€ et pour tout achat d’une HOOMKID, je te l’offre gratuitement.

ATTENTION : car c’est important pour moi d’être honnête avec toi. Certes je suis en partenariat avec Hoomkid pour les réels que je fais sur le sujet, MAIS ceci n’est pas un partenariat, je ne touche absolument RIEN du tout des ventes en lien avec cette opération.

J’espère sincèrement que ce cadeau te plaira, que ton quotidien sera plus serein grâce à la Box Apaisement et que Hoomkid fera partie intégrante de ton quotidien comme il fait partie du mien.

Je te laisse ici, je te fais des bisous et je te dis à très bientôt.

Elodie

JE PROFITE DU CADEAU

J’espère que tu vas bien. Aujourd’hui je vais faire court.  

Pourquoi ? Parce que la préparation de la rentrée et de ma valise pour la tournée me force à ne pas te faire un roman ahahah mais crois-moi que c’est pas l’envie qui me manque.  

(D’ailleurs, si tu n’as pas encore ta place pour la tournée c’est juste ici, fais vite car nous avons déjà 3 dates complètes et je trouve ça DINGUEEEE).  

Aujourd’hui on va parler des limites.  

Tu sais qu’on dit toujours qu’il est important de donner un cadre à nos bébés et nos bambins et de leur poser des limites mais je me rends compte que souvent on ne sait pas réellement ce qu’est une limite.  

Oui on ne sait pas vraiment ce que c’est et du coup on en arrive à dire des phrases du genre « de toute façon il n’écoute pas les limites ».  

Mmmmh à chaque fois que j’entends cette phrase je sais tout de suite que la personne qui vient de la prononcer n’a pas mis en place une vraie limite.  

Prenons un exemple concret : ton bambin escalade le meuble de la télévision pour la 20^ème fois de la journée et tu n’en peux plus. Tu lui dis « ça suffit maintenant tu descends, je t’ai dit que c’est interdit de monter sur le meuble, c’est INTERDIT ».  

Bon alors soyons honnête, là il y a de fortes chances que ton bambin ne descende pas du meuble ou encore qu’il y remonte dans 5 minutes.  

Donc NON, lui dire que c’est interdit et lui demander de descendre n’est PAS UNE LIMITE.  

Ça c’est une DEMANDE. Tu lui as exposé la règle (« c’est interdit ») et c’est génial mais ensuite tu as fait une demande.  

Une limite c’est quelque chose que tu dis à ton enfant que tu vas faire après avoir donné la règle et ça ne demande aucun effort à ton enfant, il n’a rien à faire (surtout à son âge).  

Une limite ce n’est pas quelque chose que tu répètes 15 fois en attendant que ton enfant passe à l’action.  

Exemple : « On ne monte pas sur le meuble, si c’est trop compliqué pour toi de le faire je vais venir te descendre du meuble ». ET ON LE FAIT.  

C’est aussi simple que ça.  

Rappelle-toi toujours, une limite ne demande aucune action à nos enfants.  

Si tu me dis « Elodie chez moi j’interdis les bonbons » mais que tes enfants ont devant eux des bonbons toute la journée ce n’est pas une limite que tu leur poses. Tu leur demandes de ne pas y toucher, tu leur demandes une action, c’est différent !  

Alors que si tu n’as pas de bonbons chez toi car c’est interdit, là OUI c’est une limite.  

La limite nous responsabilise NOUS adulte. 

Garde toujours en tête, dès que tu lui demandes de faire quelque chose pour respecter une règle, tu es sur une demande, tu ne poses pas une limite.  

Bon je te laisse ici, je retourne à mes répétitions.  

AH si j’oubliais, je t’ai fait une vidéo YouTube où je t’explique comment je gère les séparations quand Even va chez son papa. C’est un format un peu différent de d’habitude, j’espère qu’il te plaira.  

Des bisous, 

Elodie

Comment ça va aujourd'hui ? De mon côté je suis arrivée à Paris pour une semaine inteeense de répétitions pour mon Mastershow ! D'ailleurs, merci à toi si tu as pris ta place, ça me touche tellement. Si tu n'as pas encore réservé : tu peux le faire par ici !

Ça fait un moment que je parle sur Instagram de mon envie de te faire une newsletter sur la façon dont nous pouvons créer du lien entre nos enfants et nos proches qui ne vivent pas à côté. 

Eh bien nous y voilà, c’est le thème de la newsletter du jour YOUHOUUU. 

Aujourd’hui je vais te partager des astuces pour maintenir ces liens même quand la famille et les amis sont loin. Honnêtement ça a été un réel sujet pour moi depuis la naissance d’Even. 

Mon père vit loin et ma grand-mère aussi, ensuite je me suis expatriée au Canada alors que mon fils n’avait que 15 mois (et je n’avais aucun proche sur place) puis je suis arrivée dans le sud alors que ma famille est sur Paris. 

MAIS malgré la distance et les déménagements, si tu entends Even parler tu as l’impression que ses grands-parents viennent le chercher tous les soirs à l’école, que sa tante Rachel joue avec lui tous les week-ends ou encore que sa tante et son oncle Pierre et Eva vivent avec nous. C’est impressionnant comme il est proche d’eux. 

IMPORTANT : Avant de plonger dans nos astuces, il est important de rappeler que les appels vidéo n'ont rien à voir avec la télévision. Pourquoi ? Parce que contrairement à la télé, les appels vidéo permettent une interaction en temps réel. Ta merveille peut voir et entendre les visages familiers et interagir avec eux, ce qui rend ces appels bien plus engageants et bénéfiques. De plus, il n'y a pas les mêmes effets négatifs associés au temps passé devant un écran lorsque les appels vidéo sont utilisés pour maintenir des liens précieux avec la famille (et surtout ces appels durent rarement des heures, pour ne pas dire jamais). Les visios sont donc une manière interactive et sociale de connecter nos enfants à nos proches.

Bon maintenant que c’est dit, plongeons dans nos astuces pour renforcer ces précieux liens malgré la distance. 

1. Le rituel des appels vidéo

Les appels vidéo sont un MUST des relations à distances. 

Moi j’aime les programmer et en faire une routine. Par exemple, tous les dimanches matins on appelle Papi et on raconte notre semaine. Pour les plus petits, ces appels programmés régulièrement vont leur permettre d’apprendre à reconnaitre les visages et la voix des proches. 

L’appel vidéo, qui est fait une fois tous les 3 mois, ne fera pas le même effet et on se retrouvera plus tard avec des enfants que l’on force à venir dire bonjour au téléphone alors qu’ils n’en ont aucune envie. 

L’appel rituel permettra aussi de lever la petite barrière de timidité qu’il y a toujours au début et tu verras qu’au bout d’un moment c’est même ton bambin qui te rappellera le dimanche matin qu’il faut appeler papi. 

2. Albums photos 

Dans sa chambre, avec ses livres, Even a aussi 2 albums de tous les membres de la famille (et récemment je lui ai même fait un arbre généalogique). Prendre le temps de regarder les visages des proches le soir par exemple avant de dormir est clairement une façon de les aider à se sentir connectés avec les proches. Au début tu pourras mettre des photos de la famille sans bébé et au fur et à mesure qu’ils vont créer du lien et passer des moments ensemble tu y ajouteras les photos d’eux ensemble. 

Avec Even on passe du temps sur chaque photo, on parle de la personne, de ce qu’on aime bien chez elle, de comment elle est physiquement. Ça devient clairement une activité à part entière. 

3. Histoires et chansons enregistrées

Ici j’adore demander à mes proches (surtout à ma petite sœur ahah) de m’envoyer des histoires audios. C’est simple, ma sœur prend son téléphone, elle raconte une petite histoire en faisant un audio sur whatsapp et ensuite on se crée un moment avec Even pour écouter l’histoire d’Eva. Il adoreeee çaaaa. Au point où j’ai le droit plusieurs fois par jour à « on écoute l’histoire d’Eva maman ». 

Pour les plus petits ça peut aussi être des chansons. 

Pour aller plus loin, tes proches pourront choisir un personnage principal qui restera le même dans toutes les histoires et alors làààààà création de lien garantie. 

Avec Even, on attend à chaque fois la prochaine histoire de ma sœur pour savoir ce qui va arriver à Sam. 

4. Des jeux à distance

Alors ça c’est vraiment le truc que j’adore aussi. 

Pour les plus petits ça pourra tout simplement être se cacher derrière ses mains avec de simple « il est où papi ? il est où ? il est làààà ».

Pour les plus grands on pourra partir sur une chasse aux trésors et par exemple le proche au bout du fil pourra demander à ton bambin de lui ramener le plus vite possible un objet rouge ou orange. Tu vois ce que je veux dire ? Des petits jeux déclinables à l’infini !

5. Des cartes postales spéciales

L’échange de cartes postales se perd mais pourquoi ne pas l’instaurer à nouveau avec nos merveilles ? Pour les plus petits on pourra simplement envoyer des photos et pour les plus grands des dessins. Mais on ne s’arrête pas là, une fois que tata Ginette a reçu le dessin, il faudra qu’elle envoie une photo du dessin affiché sur son frigo. Ainsi notre bambin comprendra qu’il y a une partie de lui chez tata Ginette et ça on adore !!! 

Bon je t’avoue que je pourrais te parler des heures et te donner tout un tas d’autres astuces mais je suis persuadée que les exemples que l’on vient de voir t’ont déjà donné tout un tas d’idées. 

Avant de te laisser, je viens de sortir la vidéo Youtube de la semaine et elle concerne le fameuxxxxxx TIMER, j’y donne des conseils que je n’ai jamais donné donc si tu as 2 minutes tu peux la regarder en cliquant ici. 

Je te fais des bisous et je te dis à très bientôt,

Elodie 

J’espère que tu vas bien ! Ici la première semaine de rentrée m’a épuisé ! Pas facile de reprendre un rythme quand c’était un peu freestyle depuis 2 mois (et d’ailleurs tu le vois car je suis encore en retard avec ma News du dimanche qui arrive le lundi désoléeee). 

Aujourd’hui j’ai envie de te parler d’un sujet qui me passionne : l’hérédité. 

On entend souvent des phrases du genre : « ah ça il le tient de son père » ou encore « nan mais ça c’est sa mère tout craché ». 

Bon alors je vais commencer en allant droit au but : c’est prouvé, environ la moitié du développement d’un enfant est attribuée aux gènes et l’autre moitié à son environnement.

Mais entrons dans le détail en prenant une image. 

Imagine que chaque enfant soit né avec un script de film en main. Ce script, c'est un peu les grandes lignes de ce qu'il va devenir : la couleur de ses yeux, sa taille, certains traits de caractère... C'est ce que nous appelons la puissance des gènes. Mais comme tout bon film, le résultat dépend aussi grandement du réalisateur, des acteurs, du décor... C'est là que la magie de l'environnement entre en scène.

Le script génétique que reçoit chaque enfant est unique et hérité de ses parents. Il dicte certaines caractéristiques physiques, mais aussi certaines prédispositions. Par exemple, si toi ou ton partenaire avez un talent pour le chant, il se pourrait que ce petit script donne à ton enfant une voix mélodieuse (ou tout du moins, une meilleure capacité à tenir une note) !

Mais, même avec un script en main, l'histoire peut prendre des tournures différentes selon les acteurs, les décors et les événements. Ta merveille, bien que doté de ce script génétique, va être façonnée, influencée et enrichie par son environnement. Les chansons que tu lui chantes, les histoires que tu lui racontes, les jeux auxquels elle joue, l’école dans laquelle elle va... Tout cela va colorer et orienter son développement.

Imagine !!! Spielberg aura beau avoir écrire le script et être derrière la caméra, si tu lui donnes les pires acteurs du monde, un mauvais décor, du matériel en carton et une équipe de débutant, crois-moi il y a peu de chance qu’il arrive à sortir un chef d’œuvre.

Mais j’ai envie qu’on aille plus loin et qu’on fasse un ZOOM sur l’intelligence !  

Comment se divise-t-elle entre gènes et environnement ?

Certaines études montrent qu'une part de notre intelligence peut être attribuée à notre héritage génétique. Si tu es du genre à résoudre des énigmes en un clin d'œil ou à te souvenir de faits incroyables, il se pourrait bien que ton petit hérite d'une petite étincelle de cette capacité. C'est comme s'il avait dans son script un post-it disant : "Talent pour les énigmes ? Vérifiez page 42".

MAISSS même si le script mentionne une aptitude pour les énigmes et que lorsqu’on arrive à la page 42 on se rend compte que ta merveille n'est jamais exposée à des jeux de réflexion ou des puzzles, comment pourrait-elle développer cette compétence ? 

Si ton bébé grandit en jouant à des jeux qui stimulent sa réflexion, en lisant des livres ou en ayant des discussions intrigantes à table tous les soirs, son intelligence va s'épanouir et se développer bien au-delà de ce que le script avait pu prédire.

Donc comment résumer tout ça ? 

C’est simple, chaque enfant est un scénario riche en potentiel, et nous, nous sommes les réalisatrices et nous avons le pouvoir de transformer ce script en un chef-d'œuvre, scène après scène.

Comment ? 

Avec notre sensibilité, notre vision et notre amour, nous avons le pouvoir d'orienter, de guider et d'ajuster. Nous sommes celles qui donnons le ton, qui choisissons le décor et qui prenons des décisions qui transformeront chaque scène en moments mémorables. Notre rôle est essentiel, car c'est nous qui transformons un simple script en une véritable œuvre d'art vivante.

Dans cette grande aventure qu'est la maternité, n'oublions jamais la force et l'influence que nous détenons pour transformer la vie de nos enfants.

Oublions-les « il est comme son grand-père c’est comme ça y’a rien à faire » c’est FAUX ! Je crois profondément que nous avons le pouvoir de TOUT changer (et je ne veux pas rentrer dans les détails mais si certaines personnes arrivent à « éteindre » certains gènes de maladies héréditaires comme le cancer en modifiant leur environnement, on est bien d’accord que NON il n’y a pas rien à faire car « il n’est pas sociable comme son père »). 

AH ET J’OUBLIAIS, si jamais pendant un seul instant tu t’es dit quelque chose du genre « ah mais mince du coup il faut tout le temps que je sois irréprochable » tu te calmes tout de suiteeee ahahah. Pour qu’une action ait un impact sur le script de ton bébé, elle doit être répétée presque quotidiennement. Donc non ce n’est pas grave si tu as craqué hier ou que tu as crié ce matin ! 

Bon j’en ai assez dit ahah. 

J’en profite pour te dire que j’ai sorti une nouvelle vidéo Youtube sur les cauchemars et les terreurs nocturnes. Je rentre vraiment dans le détail en te parlant de l’impact qu’ils ont sur les enfants mais aussi des solutions. Tu peux retrouver la vidéo ici. 

Je te laisse ici et je te dis à très bientôt. 

Des bisous 

Elodie 

Coucou

Comment vas-tu en ce mois d’août ? Ici je t’écris cette newsletter alors que je suis dans le train. Je vais chercher Even qui vient de passer 2 semaines avec son papa. J’ai tellement hâte si tu savaisssss ! 

Je sais qu’il y a beaucoup de nouvelles ici et que certaines m’ont demandé si elles pouvaient recevoir les anciennes newsletters. Alorssss je vous ai préparé un petit lien sur lequel vous pourrez retrouver les dernières news (lit au sol, différence entre papa et maman, la libido et la fatigue, les livres audio pour bébé etc).
Tu les retrouveras toutes juste ici.

Aujourd’hui je voulais te parler des différents types de livres que l’on peut proposer à nos merveilles en fonction de leur âge. 

Tout d’abord, pourquoi est-il important de faire attention au type de livre que l’on propose ? 

• Pour éviter la surstimulation : si le livre n’est pas adapté à l’âge de bébé il peut vite devenir surstimulant (trop de couleurs, de sons, d’images, de texte)

• S’assurer que bébé va s’intéresser à ce qu’on lui propose : même si tu meurs d’envie de lire le roi lion à ton bébé de 2 mois, disons que c’est peut-être encore un peu trop tôt ;)

• L’accompagner dans son développement : les livres c’est un bon moyen de soutenir le développement de nos enfants (pour le langage mais aussi pour le développement cognitif car cela les aide à comprendre leur monde) 

Et maintenant je vais essayer de te donner quelques astuces pour savoir comment choisir un livre en fonction de la tranche d’âge de ton bébé/bambin (car ouiiii l’idée n’est pas de te donner une liste de livre par tranche d’âge, il faut que tu puisses choisir tes livres en toute autonomie n’est-ce pas ?). 

• 0-3 mois : à cet âge on n’est pas vraiment dans la lecture. Tu peux proposer des images contrastées ou encore raconter des histoires à bébé en le mettant face à toi (invente une histoire, tu n’as pas besoin de livre, à cet âge ce qu’il recherche c’est l’interaction avec toi). 

• 4 à 6 mois : on va privilégier les imagiers avec trèssss peu de texte et d’image par page (un animal par page par exemple c’est largement suffisant). Si les livres sont en couleur on fera attention à ne pas proposer un livre avec des couleurs flashy car à cet âge les couleurs vives sont encore très surstimulantes). Tu peux aussi raconter des histoires à ton bébé sans support à cet âge. 

• 7 à 12 mois : on pourra toujours aller à fond sur les imagiers. Tu peux aussi proposer des livres sensoriels ou encore des livres type « cache-cache » (regarde sur google si ça ne te parle pas ;) avec de la feutrine. Tu peux commencer à proposer des histoires courtes mais je veux que tu gardes en tête qu’il doit y avoir maximum une phrase par page (ou sinon tu risques de finir par me dire « Elodie, il ne me laisse pas lire, il tourne les pages », c’est souvent car c’est encore trop long pour eux). 

• 13 à 24 mois : tu peux lâcher prise sur les couleurs (sans pour autant proposer un livre qui ressemble à un magasin Desigual hinnnn). Les imagiers ou encore les livres KIDIDOC sont parfaits à cet âge. On optera aussi pour des livres qui vont accompagner le quotidien de bébé. Exemple : bébé fait sa rentrée à la crèche, on peut lui proposer un livre sur le sujet comme « À ce soir ». On restera toujours sur une phrase par page. Si tu sens que bébé tient sans problème (notamment à partir de 18 mois) alors tu pourras passer à 3 phrases maximum par page. 

• 25 à 36 mois : ATTENTION : c’est souvent le moment où ton bambin va rentrer dans la phase de « j’ai une imagination débordante ». On évitera donc tous les livres qui pourraient lui faire peur ou lui parler de peur qu’il n’a pas encore (comme les livres sur la peur du noir). Pourquoi ? car tu risques tout simplement de venir lui « créer » des peurs qu’il n’avait pas. Entre 25 et 36 mois on pourra proposer des livres sur le quotidien de bébé (les vacances, la rentrée etc) mais aussi des livres SIMPLESSSS sur les émotions. C’est encore trop tôt sur les longs livres sur la gestion des émotions si tu vois ce que je veux dire ;)

• 3 à 5 ans : On pourra commencer doucement à lâcher prise sur les livresfantastiques (en étant toujours vigilant hin, c’est encore trop tôt pour Harry Potter ;) mais entre 3 et 5 ans c’est surtout le moment de parler de tous les sujets et les valeurs qui nous tiennent à cœur à travers la lecture : l’importance de la gentillesse, le consentement, la diversité ou l’intimité. Tu peux aussi proposer des livres qui mettent en scène des choses que ton enfant adoreeee au quotidien. Par exemple : Even est fan de dinosaure donc à chaque fois que je veux faire passer un message je vais chercher un livre qui met en scène un dinosaure du genre « Bob, le diplodocus est en colère » ahahah tu vois ce que je veux dire. C’est lorsque les livres rencontrent leurs passions qu’ils prennent goût pour la lecture de manière durable. 

Ce que je te conseille de faire à partir de 2 ans c’est tout simplement d’aller dans les librairies avec ton bambin ou à la médiathèque et de le laisser manipuler les livres et d’observer. C’est souvent comme ça que l’on découvre des pépites. 

Bon je te laisse ici, il est temps que je retrouve mon p’tit mecccc. 

Psssst et d’ailleurs, je ne sais pas si tu as vu mais je viens de sortir une vidéo sur nos vacances de 3 semaines au Cap Vert. Dans cette vidéo je te donne quelques conseils pour occuper ton bébé/bambin pendant les vacances. Tu peux la retrouver juste ici. 

Je te fais des bisous et je te dis à très bientôt 

Elodie 

Coucou !

J’espère que tu vas bien. De mon côté je commence ma 2^ème semaine de vacances sans Even qui est avec son Papa. 

C’est étrange de se retrouver sans Even et pour tout te dire (et si je suis 100% honnête) je ne suis pas encore capable de dire si j’aime ça ou pas. Tu vois ce que je veux dire ? 

Bref ce n’est pas de ça dont j’ai envie de te parler aujourd’hui. 

Il y a quelques jours j’ai posté un réel sur les réseaux où j’expliquais que nos bébés/bambins avaient tendance à moins bien se comporter en présence de leur maman. 

Si tu n’as pas vu ce post passer tu peux le retrouver ici. 

Tu sais comme j’aime creuser un peu plus dans la newsletter alors je me suis dit qu’on allait rentrer dans le détail de ce que recherche un bébé instinctivement chez sa mère par rapport à ce qu’il peut rechercher chez son père. 

Commençons par maman. 

Nos merveilles passent beaucoup de temps avec nous (sans compter les 9 mois qu’ils ont passé dans notre ventre). Ce temps passé ensemble contribue à construire la confiance sans limite qu’ils ont en nous. Cette confiance qu’ils ont en nous leur permet de libérer leurs émotions plus facilement car ils savent que « quoi que je fasse, maman m’aimera toujours et elle sera toujours là pour moi ». 

Nos bébés sont extrêmement intelligents et observateurs. Depuis la naissance ton bébé voit la manière dont tu le regardes, dont tu es en admiration à chacun de ses petits exploits, la façon dont tu lui souris en criant « ouiii mon amour c’est biennn », la façon dont tu te tournes vers papa ou tout autre personne dès qu’il accomplit une prouesse pour dire « tu as vuuuuu ce qu’il vient de faire ». 

Ces observations quotidiennes lui permettent de tirer des conclusions et de savoir avec certitude que tu l’aimes et que tu es sa plus grande FAN (et NON le fait que tu t’énerves de temps en temps ne changera pas ça ! ;). 

On parle souvent de ce lien inexplicable qu’il y a entre un bébé et une maman et je suis d’accord avec ça. Mais il y a aussi cette partie-là, ce quotidien, que l’on néglige et qui permet d’expliquer que OUIIII finalement, c’est normal que l’on soit la personne préférée de nos bébés. 

C’est donc naturellement vers maman que les bébés se tournent pour du réconfort, de l’attention ou encore de l’acceptation. 

En nous voyant nous occuper d’eux au quotidien, les nourrir (ce qui est encore plus flagrant pour un bébé allaité), les changer, c’est aussi à maman qu’ils associent leur propre survie ! 

Ils savent le temps que nous passons avec eux et déduisent alors naturellement que « c’est maman qui me connait le mieux, c’est elle qui sait toujours ce qu’il faut faire. » 

A côté de ça il y a papa. 

Traditionnellement et naturellement, les bébés chercheraient autre chose chez leur papa. 

Comme par exemple du plaisir, de l'exploration, des jeux ou encore des expériences. 

Les papas ont tendance (sans même le vouloir) à encourager l'indépendance et à proposer à leurs enfants de nouveaux jeux et activités. Les bébés peuvent chercher chez leur papa une stimulation et des expériences nouvelles et excitantes. 

Les bébés auront aussi tendance à vouloir se dépasser avec leur papa. Pourquoi ? car ils observent qu’il en faut souvent plus pour impressionner papa. 

Historiquement, les bébés ou les bambins n’ont jamais réellement rechercher du réconfort chez leur papa (attendddddsss la suiteeee, ne t’indigne pas tout de suite ahahah). 

Et c’est là où je voulais en venir dans ma newsletter du jour. 

C’est que la science ou encore les phéromones (comme je le mentionne dans mon réel) peuvent expliquer beaucoup de chose sur le rôle d’une mère ou d’un père MAIS rien n’aura jamais autant d’impact que la façon dont une maman ou un papa s’occupera de son bébé au quotidien. 

Les rôles historiquement associés dans la tête des bébés à papa ou à maman sont aujourd’hui en train de changer. 

Pourquoi ? Tout simplement parce que les pères s’impliquent beaucoup plus qu’avant (oui, oui je saissss ce n’est pas le cas de tous les papas malheureusement). On entend aujourd’hui des mamans dire « la nuit mon bébé réclame papa pour se rendormir », phrase que l’on n’aurait jamais entendue 3 ou 4 générations en arrière. 

Ce que nos bébés attendent de papa ou de maman dépend aussi en grande partie de ce qu’ils observent au quotidien (et c’est encore plus vrai après 8 mois. Pourquoi ? Car ils ont eu assez de temps pour observer et identifier le rôle de chacun). 

Ils observent tout : « Qui me change au quotidien ? Qui me donne à manger ? Qui me console pendant des heures quand je fais un cauchemar ? Qui m’accepte comme je suis lorsque je suis en pleine tempête émotionnelle ? Qui me dit « Je t’aime » même après une journée difficile ? ». Et adaptent leurs comportements en fonction. 

Rien n’est acquis ! 

Avant de te laisser, sache que j’ai publié sur Youtube aujourd’hui une vidéo détaillée sur l’importance d’avoir une chambre apaisante pour un bébé/bambin (notamment pour le sommeil), tu peux la retrouver juste ici. 

Je te laisse ici et je te dis à très bientôt. 

Des bisous. 

Elodie 

Coucou

J’espère que tu vas bien. J’avoue que je me demande si tu lis cet email depuis un transat en argentine, si tu profites de la sieste de bébé pour le lire ou encore si tu es au boulot à le lire en cachette ahah. De mon côté je viens de rentrer chez moi après 2 semaines de vacances au Cap Vert avec Even. 

MON DIEUUUU c’était tellement sport et intense et je t’avoue que lorsque je voyage avec Even j’en arrive à me demander « mais est-ce que ça vaut vraiment la peine ? » et c’est cette question qui m’a inspiré ma newsletter du jour. 

De quoi se souviennent nos bébés et nos bambins lorsqu’on leur fait découvrir le monde ? Prêts pour une nouvelle aventure dans l'univers mystérieux des bébés et bambins voyageurs ? 

Commençons par voir comment la mémoire se construit dès la naissance.  

La mémoire de nos merveilles est un terrain de jeu en pleine expansion ! Dès la naissance, les bébés se lancent dans une quête sensorielle. Ils captent tout : les bruits étranges, les couleurs vives et les textures douces. C'est un festin sensoriel permanent, mais pour les souvenirs de vacances disons qu’on y est pas encore !

Entre 6 à 9 mois, c'est le moment où les choses deviennent plus intéressantes. Leurs petits cerveaux entrent en mode "conservation". Ils reconnaissent les visages familiers, se souviennent de certains objets et expériences répétées. Bref, des prémices de souvenirs voyagent dans leurs petites têtes ! C’est ici que tout commence. 

Lorsqu'ils atteignent l'âge de 1 à 2 ans, la mémoire se met véritablement en marche. Les bambins peuvent maintenant se souvenir d'événements plus marquants, tels que des moments de jeu avec d'autres enfants, les visites chez les grands-parents ou des sorties à l’extérieur. Ça y est les souvenirs qui s'accumulent !

Vers 3 à 4 ans, les souvenirs prennent une dimension plus narrative. Les enfants sont capables de raconter des histoires de leurs expériences passées avec des détails fascinants. Leurs mémoires se peuplent de souvenirs d'aventures, de rires partagés en famille, et de moments qui resteront gravés dans leur cœur (oui oui le cœur ahah).

Bon alors maintenant qu’on a dit ça, voyager avec un bébé ou un bambin est-ce que ça aurait un autre impact que juste le fait de « garder des souvenirs » ? EH BIEN OUIII ! et c’est là que ça devient intéressant ! 

Les voyages sont une fusée pour leur développement !

Voyager avec nos merveilles est un réel tremplin pour leur développement émotionnel et cognitif !

D'abord, c'est un carnaval sensoriel ! Les nouvelles images, les sons inédits et les goûts exotiques stimulent leur imagination. C'est un peu comme une fiesta sensorielle où tout est permis !

Les voyages sont également l'école de la débrouille ! En grimpant des escaliers étranges ou en adaptant leur sommeil à un nouvel environnement, ils développent leur capacité à résoudre des problèmes. Oui, eux qui sont par natures routiniers, ce changement radical d’environnement va leur demander un réel effort d’adaptation.

Les voyages forment aussi des as de la sociabilité ! Les interactions avec d'autres voyageurs ou les locaux sont de véritables cours de relations sociales. Ils apprennent à décoder les émotions, à interagir et à se faire des amis. Point bonus si tout ça se déroule dans une langue étrangère.

Mais ce qui rend ces voyages vraiment spéciaux, c'est l'empreinte émotionnelle qu'ils laissent. Même si leurs souvenirs précis s'évanouissent, les liens forts créés avec les parents restent gravés dans leur cœur. Ces moments complices, les rires partagés et les aventures en famille forgent un amour indélébile. 

Je ne dis pas qu’il FAUT voyager pour créer du lien avec son enfant. Loin de là, je dis juste que le fait de vivre des moments forts loin de la maison, de sentir que maman ou papa est là et disponible dans un nouvel environnement, renforce la confiance qu’ils ont en nous. Cette confiance qui leur dit « oui maman/papa sera toujours là pour moi ». 

Brefff pour résumer (oui car j’ai encore un peu débordé), OUI, les bébés et les bambins se souviennent de leur voyage, mais peut-être pas toujours comme tu l'imagines ! Leur mémoire est encore en construction, mais chaque voyage laisse des empreintes durables. Ils grandissent, découvrent et s'épanouissent au fil des aventures.

Les souvenirs précis s'effaceront peut-être, mais les émotions qu’ils ont vécu comme l'amour, l’excitation, la surprise ou encore la joie, resteront gravées à jamais en eux. 

Donc GO voyager avec nos merveilles ahahah. 

Avant te de laisser, sache que j’ai publié la semaine dernière un VLOG pour te partager des conseils alors que j’entamais un périple de 3 avions avec Even. C’est la première fois que je fais ce type de format où je mélange vraie vie et conseils. J’espère que la vidéo te plairaaaa, tu peux la retrouver ici. 

Je te laisse et je dis à très bientôt. 

Des bisous. 

Elodie 

Coucou, 

J’espère que tu vas bien. Ici je suis en vacances en famille avec Even au Cap Vert et je dois dire que même si c’est épuisant (ouiiii on ne va pas se mentir hinnn ahah), j’adore les moments que l’on passe ensemble. 

Aujourd’hui je voulais te parler d’un sujet que j’adore : LES LITS AU SOL ! 

Il y a quelques jours j’ai fait un réel sur le sujet sur Instagram. Je te parlais des avantages et des inconvénients du lit au sol. Tu peux le retrouver juste ici.

Aujourd’hui je veux te parler de la préparation à l’installation du lit au sol ainsi que du choix du lit au sol. 

Je vois souvent des parents qui meurent d’envie de passer au lit au sol mais qui ne savent pas trop comment s’y prendre. 

Je veux commencer par quelque chose d’important, tu dois toujours avoir en tête que tu as le droit de faire marche arrière car comme je te le disais dans mon réel, certains bébés ne sont pas fait pour le lit au sol, ne te mets donc aucune pression (et n’investis donc pas dans un truc qui va te couter les deux bras ;). 

Si tu souhaites mettre en place un lit au sol voici quelques petites choses à faire en amont :

- Implique ton bambin dans le processus d'aménagement de son nouvel espace de sommeil. Son avis compte, et ça renforcera son attachement à son lit au sol. Montre-lui des exemples de lit, laisse-le choisir ses draps ou juste la couleur en lui faisant des propositions. Cette étape est surtout valable pour les bambins. 

- Crée une ambiance apaisante dans sa chambre avec des lumières douces. Le lit au sol fait souvent peur car on se dit « nan mais il ne va jamais dormir s’il peut dormir tout seul ». En effet c’est possible et c’est pour cela qu’ils ont besoin de notre aide. Range tous les jouets dans un petit coffre, fais en sorte que sa chambre soit propice à la détente. Oui ca ça aussi on n’en parle pas souvent mais un lit au sol dans un grand bazar ça ne fonctionne que très rarement. 

- COHÉRENCE !!! Alalaaaa si tu savais ! On oublie tellement que le lit au sol va avec une pédagogie beaucoup plus globale. Et je ne parle pas forcément de la pédagogie Montessori. Je parle du fait que l’indépendance ne doit pas se résumer au lit. Si on veut que bébé adhère à cela il faut aussi qu’il puisse faire preuve d’autonomie dans les autres domaines : bibliothèque à hauteur, rangement à hauteur, matériel à disposition pour sa vie quotidienne etc. 

- Patience : je disais tout à l’heure que le lit au sol n’est pas pour tout le monde mais cela ne veut pas dire non plus que si ton bébé se réveille la nuit les premiers jours tu dois le mettre à la poubelle (euh le lit hinnnn pas ton bébé). Laisse-lui le temps de s’y faire et je parle ici d’au moins 3 semaines. 

- Transition : beaucoup de gens optent pour une transition douce en faisant une sieste par ci par là dans le lit au sol. Je ne suis pas forcément pour et puis il a été prouvé que cela n’a pas forcément d’impact sur l’acceptation du lit au sol pour bébé. Si tu souhaites cependant faire les choses par étape c’est par la nuit que tu dois commencer et non par les siestes. Oui car la nuit la mélatonine est là pour t’aider alors que pour les siestes non ! 

Bon maintenant comment choisir son lit au sol : 

- La taille : Opte pour un lit au sol de taille appropriée pour ton enfant. Assure-toi qu'il a suffisamment d'espace pour se mouvoir et se sentir à l'aise. Généralement les lits au sol sont plus grands que les matelas que l’on trouve dans les berceaux

- Matelas ferme et confortable : je suis une adapte des achats d’occasion quand il s’agit d’Even mais pour le matelas je te conseille vraiment de partir sur un matelas neuf. C’est primordial pour un lit au sol. Si bébé n’est pas à l’aise, tu peux dire adieu aux nuits paisibles (ahahah je suis sûre que je t’ai convaincu làààà). 

- Matériaux naturels : Privilégie les matériaux naturels et non toxiques pour le lit. Bon alors là on va se le dire TRÈSSSS honnêtement ! Les lits au sol c’est un business de dingueeee ! Il faut absolument que tu prennes le temps de vérifier la provenance du lit que tu achètes. Je sais que les lits cabanes font rêver mais parfois la composition fait vraiment flipper. Une petite recherche sur google suffira. 

- Un cadre de lit adapté à l’âge de ta merveille : Oui je le précise car comme je te le disais c’est la mode des lits cabane et autre et souvent on oublie que ces lits ne sont pas toujours adaptés à des petits bébés. De mon côté, Even est passé dans un lit au sol avant ses 6 mois, j’avais opté pour le lit au sol de Wesco avec le matelas qui allait avec (tu peux le voir ici) 

On les utilise aussi en crèche et je trouve qu’ils sont 100% sécuritaire. Souvent on achète un lit cabane et on se met à paniquer « et si bébé se cogne contre le bois » etc. 

L’idée n’est pas de mettre 27 coussins pour le rendre sécuritaire. Un lit au sol doit être sécuritaire point barre ! 

Si tu sens que tu dois ajouter des choses à l’intérieur pour le rendre sécuritaire c’est que c’est encore trop tôt pour bébé. 

Even a eu un lit tipi à 18 mois, jusqu’à ses 3 ans. Je suis ensuite passé à un lit de grand en hauteur (à cause de son asthme et son apnée bref je te passe les détails). 

Pour finir voici quelques exemples de lits (souvent fabriqués en France) que je trouve top niveau matériaux (même si mon préférééé reste le lit Wesco ahah) : 

Housswood
Nateoconcept
La Fabrique des potirons
Lucien Compagnie

Bon je dois filer, Even veut jouer au tennis (ou devrais-je dire jouer à « maman ramasse non-stop la balle car Even ne sait pas encore jouer au tennis » ahahah)

Je te fais des bisous et je te dis à très bientôt

Elodie 

Coucou,

Bon, avant de rentrer dans le vif du sujet je pense qu’il est primordial que je vous dise MERCI !!! J’étais loinnnn d’imaginer que vous feriez un tel acceuil à l’annonce de ma tournée ! Ce qui se passe est juste fou !!! Alors merci merci merciiiiiii. (Et si tu es nouvelle et que tu te dis « de quoi elle parle » ou encore que tu te dis « minceee j’ai zappéé ahahah, tu peux prendre tes places juste iciiiiii). Tu trouveras aussi sur cette page une vidéo JUSTE CANON qui t'explique le concept de mon Mastershow en détailllll.

Tout ça pour dire que VOUS ÊTES INCROYABLES !!!

Bref je sèche mes larmes et je me concentre. Aujourd’hui nous allons parler de toi Mam’s !
Oui, cette semaine je t’expliquais sur Instagram que la fatigue avait un impact direct sur notre libido.
En effet, selon une étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine en 2019, avoir une heure de sommeil de plus augmenterait de 14 % les chances que les femmes aient des relations sexuelles le lendemain.

1h de sommeil en plus = augmentation de la libido.

Cette même étude a montré que les femmes qui dormaient moins de sept heures par nuit avaient une baisse significative de la libido par rapport à celles qui dormaient sept heures ou plus.

Mais maintenant qu’on a dit ça, la fatigue chronique que l’on ressent lorsque l’on est maman a-t-elle d’autres conséquences prouvées ?

Eh bien OUI ! (Et cette fois tu vas voir que je vais réussir à faire court ;).

La liste est non exhaustive mais voici tous les domaines de notre vie qui serait impacté par notre manque de sommeil :

1. Régulation des émotions : Une étude publiée dans le "Journal of Family Psychology" en 2011 a examiné les effets de la fatigue chronique sur l'interaction mère-enfant. Les résultats ont montré que les mères qui souffrent de fatigue chronique ont plus de difficultés à réguler leurs émotions, à être attentives aux besoins de leurs enfants et à interagir de manière positive avec eux.

2. Moral : Une autre étude, publiée dans la revue "Sleep" en 2014, a examiné les effets de la fatigue chronique sur la santé mentale des mères. Les résultats ont montré que la fatigue chronique chez les mères est associée à un risque accru de dépression.


3. Prise de décision : Enfin, une étude publiée dans la revue "Frontiers in Psychology" en 2017 a examiné les effets de la fatigue chronique sur la capacité des mères à prendre des décisions. Les résultats ont montré que la fatigue chronique réduit la capacité des mères à prendre des décisions de manière efficace.

4. Le sommeil : Côté sommeil c’est un peu le cercle vicieux car une étude du Journal of Clinical Child Psychology a mis en avant que les mères qui souffrent de fatigue chronique peuvent rencontrer des difficultés à s'endormir et à rester endormies, ce qui peut entraîner une diminution de la qualité du sommeil.


5. Productivité et isolement : Pour finir, 2 études de 2008 et 2013 ont mis en avant le fait que la fatigue chronique peut réduire la capacité des mères à accomplir les tâches quotidiennes mais qu’elle est aussi responsable d’un isolement social. En effet, les mères qui souffrent de fatigue chronique peuvent avoir moins d'énergie pour socialiser et interagir avec les autres, ce qui peut entraîner un isolement social.

Bon alors pourquoi je te dis tout ça ?

Surtout pas pour que tu te dises « eh voilà, c’est la merde !!!! ». ça on ne va pas se mentir on le savait déjà ahahah (ouiii comme toujours on rit pour ne pas pleurer souviens toi).

Je te dis tout ça pour que tu sois INDULGENTE avec toi-même. Toutes ces fois où tu n’es pas concentrée, où tu perds patience, où tu te sens seule, où tu as l’impression de ne pas réussir à récupérer alors que ton enfant fait ses nuits ! Tout ça c’est normal, tu n’y es pour riennnn.

Bon je te laisse ici.
Prends soin de toi, je te fais des bisous.

Elodie

C'EST QUOI TON MASTERSHOW ???

Sources :
Grant, K. A., McMahon, C., & Austin, M. P. (2008). Maternal anxiety during the transition to parenthood: A prospective study. Journal of Affective Disorders, 108(1-2), 101-111.

Alhusen, J. L., Hayat, M. J., & Gross, D. (2013). A longitudinal study of maternal attachment and infant developmental outcomes. Archives of Women's Mental Health, 16(6), 521-529.

Tikotzky, L., & Sadeh, A. (2001). Sleep patterns and sleep disruptions in kindergarten children. Journal of Clinical Child Psychology, 30(4), 581-591.

Mikolajczak, M., Gross, J., & Roskam, I. (2011). Maternal fatigue and parenting behaviors: A process-oriented framework. Journal of Family Psychology, 25(3), 385–395.

Lee, K. A., & Gay, C. L. (2014). Can modifications to the bedroom environment improve the sleep of new parents? Two randomized controlled trials. Sleep, 37(2), 267–275.

Díaz‐Morales, J. F., & Escribano, C. (2017). Decision‐making in healthy and fatigued mothers: A pilot study. Frontiers in Psychology, 8, 1464.

Coucou Julie, 

J’espère que tu vas bien ! Moi je m’apprête à rentrer dans un mois de folie avec l’annonce de la tournée et plusieurs voyages professionnels de prévu ! 

D’ailleurs, avant de rentrer dans le vif du sujet, est-ce que tu t’es inscrite à la liste d’attente qui recevra EN AVANT PREMIÈREEE les villes et dates de la tournée ? Si là tu te dis « quoiii ? une tournée ??? » ahaha, oui mon Mastershow dédié aux bébés et aux bambins où on apprend en rigolant part en tournée et tu peux t’inscrire sur la liste d’attente juste ici. 

Revenons à nos moutons. Aujourd’hui on va parler des livres audios. 

Je ne rentrerais pas dans le détail des boites à histoires, c’est un autre sujet qui pourra faire l’objet d’une vidéo Youtube pour que je puisse bien vous montrer le fonctionnement de chacune. 

Si jamais tu as loupé mon réel sur Instagram sur le sujet, voici un petit rappel des bienfaits des livres audios pour bébés : ils peuvent aider à stimuler le développement du langage, la compréhension du monde, la créativité de l'enfant et favorise la concentration. 

Attention cependant, ils ne doivent pas remplacer la lecture de livres physiques ou d'autres formes d'interaction avec l'enfant, comme la conversation, le jeu et le contact physique. 

Tout d’abord, à partir de quel âge peut-on mettre un livre audio à bébé ? 

Il n'y a pas de consensus clair sur l'âge auquel on peut commencer à faire écouter des livres audios à un bébé, on pourrait donc commencer dès la naissance. 

Mais cela ne veut pas dire qu’il faut faire écouter « tout et n’importe quoi » à un bébé. 

Le type de livre audio qu’on lui proposera dépendra de 2 choses : son âge et sa capacité à rester concentrer (oui car mettre un livre audio en fond sonore alors que bébé fait sa vie n’aura pas forcément d’intérêt). 

Petit aparté : je distingue vraiment les livres audio des livres sonores. Les livres sonores, pour les moins de 24 mois pourraient avoir tendance à être surstimulant et surtout ne stimule pas autant l’imagination qu’un livre audio, tout simplement car les images sont déjà sous les yeux de bébé donc les bienfaits sont complètement différents. 

Difficile pour moi de te donner une liste exhaustive de livre audio à écouter avec ton bébé alors je me suis dit que j’allais te donner des conseils concrets par tranche d’âge : 

·      Pour les 0 à 6 mois, c’est vraiment l’âge où on va vouloir faire trèssss simple si on veut introduire des livres audio. On prendra par exemple tout simplement des bruits, des sons de la nature ou encore de sons d’animaux. Et surtout on observera bébé pour voir si ça lui plait. 

·      7 à 12 mois : c’est le moment parfait pour commencer à introduire des livres qui serait l’équivalant d’un imagier, c’est-à-dire avec des mots et les bruits associés. Par exemple camion, puis le bruit du camion. Pareil pour les animaux. Ce que je trouve le plus simple c’est d’acheter un livre sonore et de le mettre en marche mais en le cachant à bébé pour qu’il n’écoute que les sons. 

·      12 à 24 mois : Ce que je préfère à cet âge-là c’est tout simplement d’enregistrer sur notre téléphone les histoires préférés de bébéavec notre voix. Une fois qu’on lui a lu plusieurs fois et qu’il s’est familiarisé avec l’histoire on pourra alors l’enregistrer et lui mettre l’audio. Cela viendra non seulement stimuler son imagination mais aussi sa mémoire. Il faut avoir en tête qu’introduire des livres audios complexes trop tôt n’a aucun intérêt tout simplement car ils découvrent encore le monde, ils ne savent pas forcément encore à quoi ressemble un cheval par exemple donc écouter une histoire audio qui parle de cheval n’a pas forcément d’intérêt. 

J’ai cependant trouvé des livres audios que je trouve intéressant pour cette tranche d’âge. Les paroles sont rares et il y a beaucoup de bruits d’animaux. J’adore. Tu les trouveras ici les animaux de la fermeet les animaux de la forêt. 

·      24 à 36 mois : comme pour les 12 à 24 mois, je te conseille tout simplement de t’enregistrer sur ton téléphone lisant les livres préférés de ton bambin. Tu peux aussi t’enregistrer lui racontant par exemple votre weekend ou une sortie que vous avez fait récemment. J’ai aussi trouvé ce petit livre audio sur les émotions que je trouve adapté à cette tranche d’âge. 

·      Pour les 3 à 5 ans : on va enfin pouvoir se faire plaisir. 80% des livres audios concernent les plus de 6 ans mais on peut quand même trouver des choses vraiment canons pour les plus de 3 ans. Ici j’ai eu un énormeeee coup de cœur pour la série « Chut j’écoute » (et Even aussi d’ailleurs) et j’aime aussi beaucoup « Histoires pour les oreilles ». 

Je veux que tu gardes en tête quelque chose d’important quand il s’agit de livres audios : Si tu as la possibilité d’écouter l’histoire avant de laisser ton bambin l’écouter c’est vraiment top car parfois tu te rendras compte que certaines parties de l’histoire ne sont pas adaptées. Je sais par exemple qu’Even déteste les livres qui parlent du noir dans la forêt, je les ai donc banni. Il est inutile d’alimenter une peur ou pire d’en introduire une avec un livre audio. 

Pareil, si ton enfant rencontre en ce moment un peu de difficulté à aller au bain par exemple, ce n’est pas forcément une bonne idée d’écouter l’histoire d’un enfant qui fait tout pour ne pas aller au bain. Avant 5 ans, c’est souvent compliqué pour eux de comprendre que le livre ne représente pas la réalité. On ne va donc pas donner la bâton pour se faire battre ;). 

Dernière chose : ce qui fonctionne vraiment avec les livres audio c’est : LA RÉPÉTITION ! Tu ne dois pas craindre que ton bébé s’ennuie, s’il te demande 100 fois la même histoire, mets lui 100 fois. Garde en tête que la répétition les sécurise et qu’ils mettent plus de temps que nous à comprendre toutes les subtilités d’une histoire (moi tu vois ça doit faire 10000 fois qu’on écoute toute la série « Chut j’écoute »… voila voila ahahah). 

Bon je crois que j’en ai assez dit. 

Je te laisse ici et je te dis à très bientôtttt (promis je me mets sur la vidéo des boites à histoires rapidementttt). 

Des bisous 

Elodie 

Coucou  

J’espère que tu vas bien. 

De mon côté, je quitte Dubaï ce soir et j’ai tellement hâte de retrouver Even tu n’as pas idée. 

Comme je te le disais sur Instagram, aujourd’hui on va parler du chariot créatif (c’est ma nouvelle passion du moment ahahah). 

Le week-end dernier j’ai fait un chariot créatif pour Even. Ça faisait un moment que je voulais le faire mais j’attendais qu’il montre un intérêt pour les activités créatives et çaaaa y esttt c’est enfin le moment. 

Notre chariot créatif est tellement stylé que les crayons de couleur font la queue pour y entrer ! Siii, je t’assure ! 

Le chariot créatif demande une sacrée organisation mais les bienfaits vont te convaincre tu vas voir. 

Le chariot créatif permet aux enfants d'exprimer leur créativité et d'explorer leur imagination de manière libre et ludique. En manipulant les différents outils artistiques, comme les crayons, les pinceaux et les ciseaux, les enfants développent leur motricité fine et leur coordination. 

Le chariot créatif favorise également la concentration, la patience et la résolution de problèmes. Les activités artistiques stimulent le développement cognitif, émotionnel et social des enfants, en les aidant à communiquer, à partager et à s'exprimer. 

Et bien sûr le chariot créatif nous permet de passer de supers moments en famille et ça on adore !   

Il y a autre chose d’important dans le chariot créatif, c’est qu’il va te falloir te lâcher prise et que tu laisses ton enfant créer !!! Il n’est pas question ici de se mettre derrière lui et de lui dire quoi faire (saufff s’il le demande). 

Avec cela en tête, ton chariot doit juste comporter tout un tas de « petites choses » qui vont permettre la création. Donc on n’est pas juste sur des feutres et des feuilles tu vois ce que je veux dire ? 

Autre chose : ne mets pas TOUT à disposition de ton bambin, sinon ton chariot va juste être surstimulant. Personnellement j’ai décidé de faire une rotation à l’intérieur de mon chariot (je vais te mettre des photos en dessous du chariot et de ce que j’ai gardé pour plus tard). 

Pour te donner quelques idées voici aussi la liste de ce que j’ai mis dans le chariot d’Even (mais comme toujours, regarde si cela correspond à ton bébé et adapteeee, c’est toi l’experte de ton bébé, pas moi !) : 

• Kit Activés Manuelles Artistiques 
• Autocollants 3D 
• Mini-tampons éponges 
• Multicolore Animaux Coffret tampon 
• Moulage et peinture d'animaux 
• Tablier de Peinture 
• 1800 pièces Activités Manuelles 
• Des scotchs pour enfant fun 
• Colle en tube  
• Pompoms 
• Ciseaux  
• Ciseaux sans trous 
• Ciseaux pour enfant  
• Pinceaux et Palette  
• Pinceaux  
• Palette Ronde 
• Coloriage 
• Coloriage animaux heureux 
• Peinture lavable (ma préférée) 

En plus de tout cela, garde en tête que tu peux aussi mettre des choses que tu as récupéré dans ta maison comme des bouchons de bouteille, des ronds de rouleaux de papier toilette, des cotons etc. 

Bon comme toujours je n’ai pas réussi à faire court mais là j’étais obligéee (je crois que je dis ça à chaque fois ahahah). 

Je te laisse ici et je te dis à très bientôt. 

Des bisous 

Elodie 

Ps : notre chariot vient de chez IKEA c'est une desserte de cuisine :)